Information judiciaire : Des cycles au profit des journalistes

Information judiciaire : Des cycles au profit des journalistes

Des programmes de formation à même de favoriser la spécialisation des journalistes dans l’information judiciaire ont été initiée par la Cour de justice d’Oran, en collaboration avec l’Université d’Oran et ont d’ailleurs été vivement recommandée par les intervenants lors de la rencontre de présentation.

Le président de la Cour d’Oran a révélé qu’«en vue de consolider les canaux de communication entre la justice et la presse, la réflexion est engagée et ce à l’effet de faciliter davantage l’accès à l’information au profit des journalistes».

Ainsi, cette journée d’étude sur les médias et la justice, a été tenue jeudi à Oran au profit des journalistes où la mise en place de cycles de formation dédiés à l’information judiciaire figurait parmi les idées majeures résultant.

Cette journée d’étude s’est tenue au tribunal pénal d’Oran en présence du procureur général près la Cour de justice d’Oran qui a, quant à lui, mis l’accent sur la complémentarité des corps judiciaire et médiatique.

«Le journaliste jouit pleinement de son droit d’accès à l’information, garanti par la Constitution », a-t-il ajouté, rappelant que toutes les données d’une affaire sont communiquées au moment de l’audience publique (procès).

Plusieurs jeunes magistrats ont aussi assisté, aux côtés des représentants des organes de presse, aux communications données par un juge d’instruction, un procureur de la République et des universitaires.

«La confidentialité des données à ces niveaux d’investigation est une question de respect du principe fondamental de la présomption d’innocence », a souligné le président de la Cour, insistant également sur le respect de la vie privée et de la dignité des parties concernées (suspects, accusés, victimes, témoins).

Les principaux thèmes développés à cette occasion avaient notamment trait à la liberté d’expression, au code de l’information et à la confidentialité des données de l’instruction.

Les aspects les plus sensibles abordés lors des débats portaient surtout sur les limites de l’activité journalistique dans le cas des affaires en cours de traitement, à savoir au stade de l’enquête préliminaire ou de l’instruction.

M.B.