Influencés par les réseaux sociaux et les prédicateurs étrangers: Des imams mis au placard!

Influencés par les réseaux sociaux et les prédicateurs étrangers: Des imams mis au placard!
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Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, accuse les imams «suspendus» d’avoir usé de discours prônant la haine et le radicalisme…

Mohamed Aïssa ne veut plus d’imams radicaux! Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a décidé d«isoler» les promoteurs de la haine et du fondamentalisme. Invité, hier, au forum de la Radio nationale, Mohamed Aïssa a indiqué que plusieurs imams avaient été interdits de prêcher à cause de leurs discours jugés haineux. «Nous leur avons interdit le minbar, car ils usaient d’un discours qui prône la haine et la division», a souligné le ministre en soutenant qu’ils n’avaient pas respecté la «ligne» tracée par les autorités algériennes qui veut un islam de paix et de modernité. Mohamed Aïssa a fait savoir que ces imams étaient sous la dangereuse influence des discours de prédicateurs étrangers. Mais pas seulement, il accuse aussi les réseaux sociaux dentretenir ce radicalisme. «Ils étaient influencés par des prédicateurs étrangers connus pour la violence de leur discours.

Néanmoins, les réseaux sociaux ont aussi joué un rôle dans leur radicalisation», a fait savoir le ministre en assurant que ces services ont vite fait de mettre fin à leurs dangereux agissements. «Car, ce genre de discours sont très dangereux pour le pays et peuvent pousser vers la division», a-t-il poursuivi, non sans rappeler l’exemple concret des ravages de ce type de discours avec la décennie noire qu’a vécu l’Algérie durant les années 1990. C’est dans ce sens qu’il indique que les autorités algériennes contrôlent et accompagnent les imams qui se «perdent» afin d’empêcher que le pays revive la même catastrophe. «L’islam n’a rien à voir avec le terrorisme. L’islam que nous prônons est un islam de paix et de fraternité. Nous formons nos imams afin qu’ils ne tombent pas dans le piège de la radicalisation», a-t-il assuré. Mieux encore, l’Algérie a réussi à faire de l’islam une arme pour combattre le terrorisme. «Nous avons réussi à combattre seuls le terrorisme. Nous avons toujours affirmé que l’islam n’avait rien avec cette déviation religieuse. L’islam que nous appliquons est ainsi devenu une référence dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme religieux», a-t-il mis en avant. «Nous avons nos spécificités religieuses, nous sommes pour un islam modéré…», a-t-il poursuivi avec beaucoup de fierté.

LG Algérie

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs avoue, toutefois, que les prêches «violents», se nourrissent du pessimisme et de la misère des gens. C’est pour cette raison, qu’il assure, que le chef de l’État Abdelaziz Bouteflika s’est attelé à améliorer le niveau de vie des citoyens depuis qu’il est arrivé à la tête du pays en 1999. «Quand un homme est déçu de sa situation, de sa société et ne trouve pas d’avenir dans sa commune, sa wilaya ou son pays, il devient pessimiste», a-t-il mis en avant. «Et lorsqu’un homme est pessimiste, il fait une lecture touts aussi pessimiste des versets et sourate (du Coran) et les transforme de sorte à combattre les musulmans eux-mêmes», a-t-il répliqué. «Ce pessimisme et cette déception poussent l’homme à donner une mauvaise interprétation aux versets coraniques, trouvant un prétexte pour combattre ceux qui ne sont pas comme lui ou qui arrivent à suivre le train du développement. Il devient ainsi un terroriste», soutient-il avant de rappeler tous les acquis sociaux des citoyens algériens durant ces dernières années. Il cite entre autres l’accès facilité au logement et la création de l’emploi dans les quatre coins du pays. C’est aussi ça, la méthode algérienne dans la lutte contre le terrorisme…