Les Français s’engagent Ă travailler avec les mĂŞmes critères, en termes de qualitĂ©, qu’en France
Ils offrent des services et des techniques innovantes dans les domaines pharmaceutique, cosmétique et pétrolier.
Les Français souhaitent renforcer leur prĂ©sence en AlgĂ©rie. Ils veulent investir dans l’industrie pharmaceutique pour consolider les relations Ă©conomiques bilatĂ©rales. En effet, l’Agence française pour le dĂ©veloppement international des entreprises, Ubifrance, en collaboration avec les laboratoires Pierre Fabre et le cabinet Mazars Hadj Ali a organisĂ©, hier Ă Alger, une rencontre entre les entreprises algĂ©riennes et françaises de l’industrie pharmaceutique. Au total, neuf entreprises françaises ont pris part Ă cette rencontre et une quinzaine d’entreprises algĂ©riennes ainsi que des porteurs de projets, des hĂ´pitaux publics, des cliniques privĂ©es et le secteur pharmaceutique. Elles offrent des services et des techniques innovants en ce qui concerne la sĂ©curitĂ©, le contrĂ´le, la formation et conseil, la conception, l’installation et l’Ă©quipement dans les domaines pharmaceutique, cosmĂ©tique et pĂ©trolier.
Au cours de cette journĂ©e, des Ă©changes bilatĂ©raux ont permis aux diffĂ©rentes entreprises des deux pays d’explorer les possibilitĂ©s d’un partenariat pĂ©renne et les modalitĂ©s d’un transfert d’expertise notamment dans le domaine des technologies de pointe.

Le cĂ´tĂ© algĂ©rien a exposĂ© ses expĂ©riences, dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, lors de la plĂ©nière animĂ©e par le Groupe Saidal et l’Union nationale des opĂ©rateurs de la pharmacie (Unop). Aussi, il a exprimĂ© les perspectives et les attentes des diffĂ©rents acteurs, notamment le volet fiscal et rĂ©glementaire de l’industrie pharmaceutique. Certains porteurs de projets ont indiquĂ©: «Ce sont les prix très Ă©levĂ©s proposĂ©s, par les Français, qui restent la vraie difficultĂ© pour le moment, comparĂ©s aux prix proposĂ©s par les Sud-CorĂ©ens». «C’est ce qui fait que la plupart des installations en AlgĂ©rie ne sont ni françaises ni europĂ©ennes», expliquent-ils.
Par ailleurs, les Français s’engagent Ă travailler avec les mĂŞmes critères, en termes de qualitĂ©, qu’en France. Certains ont exposĂ© les diffĂ©rentes difficultĂ©s rencontrĂ©es, en AlgĂ©rie notamment, ils n’arrivent pas Ă identifier les vrais produits recherchĂ©s, c’est-Ă -dire les besoins du marchĂ© algĂ©rien restent encore mĂ©connus pour eux, surtout qu’ils ont l’intention de s’installer en AlgĂ©rie pour longtemps. Pour d’autres, qui se spĂ©cialisent dans les technologies, la difficultĂ© majeur consiste en l’absence d’un système d’information informatisĂ© hospitalier dans notre pays. Ainsi, M.Patrick Pouillot, directeur de l’entreprise Technip, a fait savoir que son entreprise entamera très prochainement l’installation d’un système d’information au sein du centre hospitalo-universitaire d’Oran, comme projet pilote en AlgĂ©rie.
Pour concrĂ©tiser le partenariat, des rendez-vous ont eu lieu entre des chefs et reprĂ©sentants d’entreprises algĂ©riennes et leurs homologues français pour nĂ©gocier les modalitĂ©s de transfert de technologie, d’expertise et du savoir-faire.