L’industrie pharmaceutique nationale sera dotée d’une nouvelle unité de production de médicaments appartenant aux laboratoires Sanofi et dont la première pierre a été posée, jeudi à Sidi Abdellah (Alger).
L’usine dont les délais de réalisation ont été fixés à trois ans, produira 250 types de médicaments secs, liquides et en sachets adaptés au malade algérien.
Le coût de ce nouveau site industriel qui sera le plus important de Sanofi en Afrique et au Moyen Orient, s’élève à près de 70 millions d’euros. Il aura une capacité de production et de distribution de 100 millions d’unités par an, soit environ 80% des volumes distribués par Sanofi en Algérie.
Le site industriel sera construit sur une superficie de 6,6 hectares au sein du pôle pharmaceutique et biotechnologique de la nouvelle ville de Sidi Abdellah.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf qui a assisté à la pose de la première pierre de cette nouvelle unité de Sanofi en Algérie, a salué cette initiative qui contribuerait à la promotion des investissements dans l’industrie pharmaceutique et à la création d’emplois.
Le dossier relatif à la promotion de l’industrie pharmaceutique fait l’objet d’un intérêt particulier de la part du président de la République Abdelaziz Bouteflika, a souligné le ministre rappelant les aides accordées par les autorités publiques au secteur, quels que soient le capital et la nationalité de l’investisseur.
Pour sa part, le ministre du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, Amara Benyounes a salué l’engagement des laboratoires Sanofi qui contribuerait à réduire la facture des importations de médicaments.
Il a souligné, dans ce sens, la nécessité d’encourager les investissements dans l’industrie pharmaceutique rappelant le soutien par son secteur des laboratoires Sanofi à tous les niveaux de coopération en la matière.
Le Directeur général de Sanofi, Christopher A. Viehbacher s’est félicité des résultats réalisés par ses laboratoires et du nombre de 800 postes d’emplois créés en Algérie outre la disponibilité des médicaments sur le marché algérien.
Les laboratoires Sanofi « n’ont ménagé aucun effort » pour la concrétisation de ce projet dans le cadre de la promotion de la production locale et, partant, de l’exportation à partir de l’Algérie, a-t-il ajouté.
M. Viehbacher a tenu à saluer la nouvelle vision des autorités algériennes concernant l’industrie pharmaceutique, une vision basée sur le partenariat et le transfert des connaissance à même de contribuer au développement de l’économie nationale précisant que le chiffre d’affaires des Laboratoires Sanofi réalisé en Algérie représentait 25% de leur chiffre d’affaire en Afrique.
Le premier investissement des laboratoires Sanofi en Algérie remonte à 1999, année de création d’une société conjointe avec le groupe Saidal d’un capital social de 426 200 000 DA, détenue à 70% par Sanofi et à 30% par Saidal.