Entre les deux secteurs un avenir de coopération et d’apports mutuels semble se dessiner à l’horizon. Les rencontres professionnelles qui doivent se tenir prochainement, portent justement sur la manière la mieux appropriée pour un partenariat à même de relancer le secteur industriel.
Ces rencontres devront permettre aux entreprises privées et aux Sociétés de gestion et de participation (SGP) d’évaluer et d’étudier toutes les possibilités à mettre en œuvre pour des rapprochements entre les deux secteurs. «Cela peut être de la fourniture, du technique, de la recherche ou de l’exportation», a souligné ce lundi matin le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) sur les ondes de la Chaîne III. Toutes les formules ont été mises sur la table des autorités concernant la prise de participation du capital, selon Rédha Hamiani qui salue cette initiative. «Toute autre forme de collaboration serait la bienvenue» entre les entreprises publiques déficitaires et le privé, a-t-il ajouté. L’important lors de ces prochaines réunions est de relancer l’appareil industriel existant. Pour ce faire, «il y a des plans de réveil de toutes ces activités avec des participations étrangères qui devraient être sollicitées.
Il y a eu à cet effet la visite des Turcs, des Espagnols et des Italiens», apprend-t-on auprès de Rédha Hamiani. Tout est mis en œuvre, selon lui, pour que «l’ensemble de ce potentiel soit remis sur les rails».
Le FCE a estimé qu’il existait «une forte volonté» du gouvernement de créer des conditions de confiance et il faut s’attaquer fortement aux problèmes bureaucratiques, en écoutant toutes les parties. M. Hamiani s’est montré très satisfait quant à la mise en place d’un comité chargé de l’amélioration du climat des affaires en Algérie, estimant que cette démarche contribuerait à lever les obstacles qui entravent l’acte d’investir.
Ce comité est constitué des représentants de plusieurs ministères en charge de la Promotion de l’investissement notamment l’Industrie, les Finances, l’Habitat et le Commerce, avait précisé le ministre de l’Industrie. Son installation intervient suite à la décision du gouvernement d’institutionnaliser la concertation à l’effet d’améliorer rapidement et durablement l’environnement des affaires en Algérie. La création de ce comité «s’inscrit dans une logique d’action qui vise à assurer un impact immédiat des réformes sur la vie de l’entrepreneur et de l’investisseur», explique Chérif Rahmani.
Sa mission est de «renforcer la coordination interministérielle des changements à caractère juridique et institutionnel nécessaires à l’amélioration du climat des affaires et à instaurer un pilotage du changement», selon le ministère.
Il s’attachera également à «communiquer sur les progrès de l’Algérie en matière de facilitation des procédures liées aux affaires» et à «établir un programme d’action pour 2013-2014 visant à créer les meilleures conditions de développement de l’entrepreneuriat et de l’investissement».
A.B