Industrie: Le programme de mise à niveau des PME relancé

Industrie: Le programme de mise à niveau des PME relancé
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Le programme national de mise à niveau des PME, doté de 386 milliards de DA, a été relancé suite au soutien des pouvoirs publics, a affirmé lundi à Alger le président du Conseil national consultatif de la PME (CNC/PME), M. Zaim Bensaci.

« Les mesures exigées par le ministère des Finances avaient retardé l’application du programme de mise à niveau des PME (lancé en janvier 2010 ndlr) », mais il a été cependant relancé grâce à l’intervention du Premier ministre,  »qui a permis aux choses de rentrer dans l’ordre », a-t-il expliqué dans une déclaration à la presse en marge d’une journée d’étude sur l’industrie mécanique.

Cela avait permis de rendre l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME) « responsable et comptable » de l’application de ce nouveau dispositif, qui vise à mettre à niveau quelque 20.000 PME à l’horizon 2014, a-t-il dit sans donner plus de précisions sur la nature des mesures exigées par le ministère des Finances.

Selon M. Bensaci, un comité a été mis en place dans le but d’assurer le suivi de l’application du programme national de mise à niveau des PME et se réunira deux fois par an dans le cadre de ses missions.

Concernant la situation de la sous-traitance en Algérie, le président du CNC/PME, une structure autonome regroupant une quarantaine d’organisations patronales et associations professionnelles, a estimé qu’une plus grande implication de ce tissu industriel permettrait de réduire considérablement la facture des importations qui avoisine annuellement 50 milliards DA.

« Une bonne partie des produits importés par l’Algérie peuvent être fabriqués localement et fournies par des sous-traitants nationaux. Cela réduirait considérablement la facture globale des importations qui s’élève annuellement à près de 50 milliards de dollars », a-t-il soutenu.

De son côté, le président de l’Union professionnel de l’Industrie automobile et mécanique (UPIAM), M. Brahim Bendris, a affirmé à la presse en marge de cette rencontre que la sous-traitance nationale, notamment celle qui active dans la filière de l’auto-mécanique, est capable de se substituer aux importations. « La sous-traitance fournit à la Société nationale des véhicules industriels +SNVI+ l’équivalent de 400.000 euros de pièces mécaniques qui étaient auparavant importées », a-t-il fait savoir.

« Dire qu’une industrie automobile n’existe pas en Algérie est faux. Nous fabriquons depuis plusieurs années des machines agricoles et des véhicules industriels « , a-t-il souligné