Industrie: la sous-traitance et l’innovation sont des segments prioritaires

Industrie: la sous-traitance et l’innovation sont des segments prioritaires

ALGER – La mise en place d’un réseau de sous-traitance et la promotion des projets d’innovation sont les deux axes prioritaires de la stratégie de développement de l’industrie, a affirmé lundi à Alger le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.

S’exprimant en marge du débat sur le plan d’action du Gouvernement à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que « la construction d’un réseau national de sous-traitance dans tous les domaines et le développement des projets d’innovation sont en première priorité » de son département.

Il a assuré que les projets dans ces segments d’activités (sous-traitance et innovation) vont bénéficier du soutien et de l’aide de l’Etat.

Evoquant la filière mécanique dans laquelle d’importants projets ont été lancés, M. Bouchoureb a fait savoir que l’identification des sous-traitants potentiels « est toujours en cours » précisant que « plus d’une dizaine d’entreprises (sous-traitantes) ont été identifiées » pour accompagner l’usine automobile Renault d’Oran.

Concernant le développement des filières stratégiques -un des points mentionnés dans le plan d’action du gouvernement- le ministre a souligné que des études avaient été déjà menées par le passé pour identifier ces filières stratégiques « mais nous devons les reprendre pour les actualiser et définir de nouvelles filières ».

Dans son nouveau plan, le gouvernement entend développer le secteur industriel en promouvant davantage certaine filières notamment l’automobile, les médicaments et les équipements médicaux.

A propos de la décision du gouvernement portant création de groupes industriels performants », elle vise, selon M. Boucouareb, à « rationaliser les moyens mis par l’Etat dans le développement des entreprises publiques ».

Par ailleurs, le ministre a justifié la transformation prévue de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI) en un « pôle spécialisé » par le fait que celle-ci « s’est retrouvée à gérer des missions qui n’étaient pas les siennes » initialement.

« L’ANDI n’a pas à gérer des avantages fiscaux ou d’autres fonctions administratives. L’ANDI a pour mission principale d’orienter et d’accompagner les investisseurs sur terrain et les aider par un appui et un suivi de leurs projets », a précisé le ministre qui a annoncé le lancement prochain d’un débat pour définir les mécanismes de mener ce changement.