L’Algérie semble penser sérieusement à l’après pétrole. Les dernières initiatives prises par le gouvernement pour promouvoir les énergies renouvelables le laissent penser en tout cas.
Une chose est certaine, l’engagement de l’Etat a eu pour effet d’encourager les opérateurs privés à investir dans le secteur.
Pour preuve, le groupement des industriels du photovoltaïque algérien (Gipa), une association regroupant les professionnels de l’industrie du photovoltaïque, a tenu aujourd’hui à Alger son assemblée constitutive.
La création de cette association professionnelle a pour objectif de constituer » une force de proposition pouvant orienter les pouvoirs publics dans leurs décisions relatives à la mise en oeuvre de l’ambitieux Programme national des énergies renouvelables (PNR) « , a expliqué M. Sid Ali Mokhefi, responsable d’une entreprise privée spécialisée dans la fabrication des panneaux photovoltaïques.
Pour M. Mokhefi, un des initiateurs de cette association, ce regroupement permettra également de soulever les problèmes qui entravent le développement des énergies du futur. L’association ambitionne aussi de défendre l’éthique dans le secteur et met en garde contre la fabrication de matériel non conforme aux standards internationaux, a indiqué à la presse M. Mustapha Ait Chafaa, représentant du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). A signaler que le groupe Sonelgaz est déjà engagé dans la réalisation de nombreux projets pour produire de l’électricité à partir des énergies renouvelables.
