Depuis quelques temps, les discussions ne cessent de tourner autour d’une éventuelle implantation d’une usine de montage automobile Renault en Algérie
une information « rendue officielle » par Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault, qui avait confirmé, en février dernier, l’existence d’un projet d’usine Renault en Algérie, avant que les discussions ne « s’interrompent », croit-on savoir, suite à la décision du gouvernement algérien de ne pas donner suite au projet de Renault ; une décision qui aurait été signifiée à Claude Guéant, secrétaire général de la présidence française, lors de sa visite en Algérie le 20 juin dernier. Une fois de plus, lors de sa visite en Algérie le 20 septembre, la secrétaire d’État français, Anne-Marie Idrac, chargée du Commerce extérieur, aurait laissé entendre que les négociations auraient repris entre les deux parties, mais…
Lundi 4 octobre 2010 lors de l’inauguration du nouveau show-room Dacia de Racinauto, agent Renault Algérie dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Jacques CHAUVET, Leader du Comité de Management de la Région Euromed, à la question sur le vrai-du-faux du projet d’usine de montage Renault en Algérie, il a laissé les journaliste sur leur faim…
« Pour l’instant ça n’a pas abouti. Peut-être que cela aboutira un jour. A ce stade je n’ai pas d’autres informations à vous donner », s’est-il contenté de répondre aux interrogations des journalistes présents lors du point de presse en marge de l’inauguration de Racinauto et d’enchainer : « On va discuter avec les autorités algériennes et voir ou ça bloque, de lever les obstacles… (silence). Pour le moment, c’est très prématuré de parler de négociations ».
Plus loin, M. Chauvet s’emmêle les pinceaux : « (…) Le projet d’usine en Algérie a pour but de vendre plus de voiture, mais pour l’instant il n’y a pas de projet (…) Il faut qu’on reprenne les discussions avec les autorités… » sans pour autant donner une réponse claire.