Dans la journée de mardi, certains concessionnaires, bien ciblés, ont été convoqués par le ministère de l’Industrie et des Mines pour retirer le cahier des charges relatif à l’exercice de l’activité industrielle ou semi-industrielle dans le secteur de l’automobile. Au-delà du caractère sectaire de la démarche, qui n’inclut pas jusqu’alors tous les concessionnaires agréés, le département de Abdeslem Bouchouareb met ainsi en œuvre un cahier des charges, certes finalisé par ses services compétents, mais qui n’est pas encore publié au Journal officiel. Dès lors, les parties intéressées n’ont pas latitude de l’étudier avant de retirer officiellement le dossier. Ledit cahier des charges permettra, dans l’absolu, aux investisseurs dans ce segment d’activité de sauver un secteur durement éprouvé par l’application du système des quotas d’importation. Il s’agira, entre autres, de montage de véhicules avec un taux d’intégration progressif, fabrication de la pièce de rechange et d’accessoires, sous-traitance… Mais là se profilent des prémices d’exclusion de quelques concessionnaires.
