Industrie automobile : Ce qu’a dit le ministre Ait Ali

Industrie automobile : Ce qu’a dit le ministre Ait Ali

Le ministre de l’Industrie, Farhat Ait Ali braham, a refusé hier, samedi, de répondre à une question concernant l’importation de voitures en Algérie.

 » Cette question sur l’importation de voitures n’aura pas de réponse », a déclaré le ministre lors d’un séminaire sur les nouvelles options pour relancer les industries nationales.

Dans le même contexte, le ministre de l’Industrie a considéré l’importation « comme une vision égoïste de l’avenir de l’Algérie de toutes sortes ».

Le ministre  s’est étonné de la « fixation sur l’importation des véhicules faisant de ça une priorité », alors, ajoute-t-il « qu’on fait face à une situation économique difficile, qui nous impose de réduire nos importations ».

Le ministre a annoncé que les importations des véhicules touristiques ou utilitaires, camions y compris, seront plafonnées à 2 milliards de dollars au grand maximum.

Dans un autre sillage, Ferhat Ait Ali a déclaré que les conditions fixées dans le nouveau cahier de charges sur l’industrie automobile notamment un taux d’intégration minimum de départ de 30% ne seront pas revues à la baisse, précisant que ces dispositions ne constituent pas des conditions « insurmontables ».

À cet égard, le ministre explique que les industriels du secteur automobile déjà établis en Algérie qui ne peuvent pas respecter les taux d’intégration fixés dans le cahier de charge peuvent poursuivre leurs activités à condition de s’acquitter des taxes douanières.

Ce qu’a dit le Ministre sur la situation des entreprises dont les dirigeants sont poursuivis en justice

En outre, et concernant la situation des entreprises du secteur dont les dirigeants ont été poursuivis en justice et gérées actuellement par des administrateurs désignés par l’Etat, le ministre de l’Industrie a affirmé que « les responsables de ces sociétés sont poursuivis dans le cadre de la responsabilité pénale de la personne morale ».

« Nous verrons ensuite si ces entreprises doivent retourner à l’Etat ou si d’autres alternatives doivent être trouvées afin que les investissements réalisés ne soient pas perdus de manière à préserver les actifs. Ni les salariés ni les créanciers ne soient lésés », a-t-il assuré.