Durant les neuf premiers mois 2010 par rapport à la même période 2009, l’indice des prix* à la production industrielle hors hydrocarbures a augmenté de 3,2% pour le secteur public et de 1,4% pour le secteur privé. Durant la même période, les prix des industries manufacturières avaient crû respectivement de 3,5% pour le secteur public et de 1,3% pour le privé.
Ces chiffres ont été publiés hier par l’Office national des statistiques (ONS). Ce même organisme explique la hausse des prix de la production du secteur public à l’augmentation générale des coûts de production qui a touché tous les secteurs, à l’exception des industries divers (-3,3%) et des mines et carrières (-0,4%).
La plus forte hausse des prix à la production industrielle a été enregistrée par les matériaux de constructions avec 18%, les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) et Chimie, caoutchouc et plastiques avec 2,9% chacun, précise l’organisme des statistiques. Une hausse de moindre ampleur a également touché les autres secteurs: l’agroalimentaire (2,1%), l’industrie des cuirs (1,4%) et textile avec 1,1%, selon les chiffres de l’Office.
HAUSSE DE 19,5% POUR LES MINES ET CARRIÈRES PRIVÉES
Quant au secteur privé, la plus importante hausse a été enregistrée par les industries des mines et carrières (19,5%) et l’agroalimentaire (5,4%), selon l’ONS qui relève de légères hausses pour les matériaux de constructions (2,7%), textile (1,3%) et enfin 0,9% pour les ISMMEE, selon l’organisme.
Au 3ème trimestre de l’année dernière et par rapport à la même période de l’année 2009, la hausse des prix à la production industrielle s’élève à 2,9% pour le secteur public. Le secteur privé observe, quant à lui, une hausse de 1,9%.
Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont augmenté de 3,4% pour le secteur public et de 1,3% pour le secteur privé en 2009 par rapport à 2008.
L’indice des prix à la production industrielle montre (dans la monnaie nationale du pays concerné) l’évolution des prix départ-usine de tous les produits vendus sur les marchés intérieurs des différents pays, à l’exclusion des importations. Les indices se réfèrent à l’évolution globale des prix pondérés. Les données sont brutes.