Index mondial des universités 2024 : 86 institutions algériennes classées

Index mondial des universités 2024 : 86 institutions algériennes classées

Le très attendu classement des universités les plus prestigieuses au monde, le Times Higher Education, a été publié pour l’année 2024, et l’Algérie impose de nouveau sa présence dans le lot.

En effet, notre pays a vu le nombre de ses établissements d’enseignement supérieur classés augmenter de manière spectaculaire par rapport à l’édition précédente, soulignant l’effort mis en jeu pour améliorer la réputation de l’université algérienne à l’internationale.

Times Higher Education 2024 : l’Algérie gagne des dizaines de places de plus

L’année précédente, en 2023, l’Algérie avait déjà marqué l’histoire en ayant 24 de ses universités citées dans le classement mondial. Plus précisément, c’était l’université de Sétif qui avait fait la renommée du pays en se classant 1ʳᵉ au Maghreb et 2ᵉ en Afrique.

Cependant, cette année, l’Algérie a obtenu un classement pour un nombre considérable d’établissements supplémentaires, passant ainsi de 24 à 86 universités classées. C’est un accomplissement remarquable qui témoigne de l’engagement continu de l’Algérie envers l’éducation supérieure de qualité.

À LIRE AUSSI : Classée 1ʳᵉ au Maghreb et 2ᵉ en Afrique, une université algérienne brille à l’internationale

C’est l’université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès qui est la mieux classée des institutions algériennes dans l’index pour 2024.

Le classement du Times Higher Education 2024 se base sur 18 critères de sélection rigoureux, notamment la qualité de l’enseignement, l’environnement de recherche, l’ouverture à l’international et la qualité des recherches. Ces critères visent à évaluer la performance globale des universités dans divers domaines académiques et institutionnels. C’est un index dont l’impartialité et la rigueur font la renommée à l’internationale.

L’université algérienne de plus en plus reconnue mondialement

L’une des raisons principales de cette montée en flèche du nombre d’universités algériennes classées réside dans les efforts constants déployés par le gouvernement algérien pour améliorer le système éducatif et promouvoir la recherche. L’investissement dans les infrastructures, les ressources et le renforcement de la collaboration internationale ont contribué à renforcer la réputation des universités algériennes sur la scène mondiale.

À LIRE AUSSI : Nouveaux horaires pour l’université algérienne : ouverture jusqu’à 22 h dès la rentrée 2023/2024

Le classement du Times Higher Education joue un rôle crucial dans la reconnaissance internationale des institutions académiques. L’Algérie peut désormais se targuer de figurer parmi les pays dont le système éducatif est en pleine expansion et de plus en plus reconnu à l’échelle mondiale.

Les institutions universitaires algériennes s’ouvrent sur le monde : quel impact sur la société ?

Le Dr. Taqi Eddine Yahia, doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales de l’Université de M’sila a souligné les résultats extraordinaires obtenus par les universités algériennes dans ce classement prestigieux. L’Algérie a réussi à se hisser à la première place en Afrique du Nord et à la deuxième place en Afrique, surpassant ainsi ses performances de l’année 2022, où seules 13 universités algériennes étaient classées.

Il a noté que l’enregistrement de plus de 1000 articles de chercheurs universitaires sur la plateforme Scopus au cours des 5 dernières années etait l’un des critères les plus importants pris en compte par « Times Higher Education » pour établir son classement mondial.

Pour le Dr Yahia, l’amélioration constante des indicateurs liés à ces classements aura un impact positif sur la recherche scientifique et le progrès technologique en Algérie. Il contribuera également indirectement à la réalisation des objectifs de développement du pays en se basant sur une vision scientifique, de recherche et d’innovation.

Pour maintenir cette dynamique, le porte-parole a appelé les enseignants à s’engager activement dans la recherche internationale en publiant leurs travaux en anglais dans diverses bases de données mondiales.