Inde : un violeur sans aucun remords

Inde : un violeur sans aucun remords
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L’un des condamnés à mort pour le viol  et le meurtre d’une étudiante fin 2012 à New Delhi, qui avait choqué en Inde et  à l’étranger, n’a montré aucun remords lors d’une interview «effrayante», a  expliqué, hier, la réalisatrice d’un documentaire.

«Ce que j’ai compris en l’interviewant et ai trouvé de plus effrayant,  c’est l’idée et la façon dont il considère les femmes, qui sont extrêmement  choquantes», a dit Udwin à des journalistes. Dans son interview, Mukesh Singh a déclaré que la victime n’aurait pas dû «traîner dehors à 09H00 le soir» et qu’«une fille est bien plus responsable d’un viol qu’un garçon».«Il n’a manifesté aucun regret, aucune seconde de regret en 16 heures  (d’interview).

En fait, c’est le contrairee. L’attitude de Mukesh est de dire + pourquoi en font-ils toute une histoire, tout le monde fait cela +», a-t-elle  ajouté en présentant son documentaire interdit de diffusion.«Il se comporte presque comme un robot. J’ai tout essayé, tous les trucs  que je connaissais pour qu’il ait la larme à l’œil ou qu’il montre un  quelconque remords», a dit Udwin. L’étudiante en kinésithérapie (violée) est morte de ses blessures 13 jours après  avoir été sauvagement agressée dans un bus en repartant du cinéma avec son ami le 16 décembre 2012. Ce crime avait suscité une émotion mondiale et déclenché des manifestations  de protestation massives en Inde.

Italie : au moins dix morts après le naufrage d’un bateau de migrants

Un bateau transportant des migrants a chaviré, hier, au large de la Sicile, faisant au moins dix morts. Quelque 121 personnes, ont été sauvées par les gardes-côtes italiens. En moins de 24 heures, sept opérations de secours ont été menées par les garde-côtes italiens, qui ont sauvé au total quelque 941 migrants dans le canal de Sicile, qui sépare cette île italienne de la côte d’Afrique du Nord. Parmi ces rescapés, figurent plus d’une trentaine d’enfants et une cinquantaine de femmes.

Indonésie : deux Australiens vont être exécutés

Deux Australiens condamnés à  mort en Indonésie ont été transférés mercredi dans une prison de Java en vue de  leur exécution malgré les protestations de Canberra qui se dit «révolté» par  l’intransigeance de Jakarta. Andrew Chan, 31 ans, et Myuran Sukumaran, 33 ans, condamnés en 2006 à la  peine capitale pour avoir dirigé un réseau de trafiquants d’héroïne entre  l’Indonésie et l’Australie, ont été extraits tôt ce mercredi matin, de leur cellule de la prison de Kerobokan, sur l’île touristique de Bali. Ils ont quitté la prison dans deux véhicules blindés en direction de  l’aéroport de Bali, a constaté un journaliste de l’AFP. Les deux détenus ont été réveillés à l’aube et n’ont obtenu que quelques  minutes pour se préparer. Ils ont dit «merci» aux gardiens. «Nous leur avons  mis les menottes, ils étaient silencieux», a détaillé M. Surya. Environ 200 policiers, 50 soldats et des canons à eau avaient été déployés  autour de l’établissement pénitentiaire. Les deux Australiens figurent parmi dix condamnés à mort appelés à être prochainement fusillés, avec d’autres étrangers originaires de France, du  Brésil, des Philippines, du Nigeria et du Ghana qui ont eux aussi vu récemment  leur demande de grâce auprès du Président rejetée.

Californie : ces Chinoises qui cherchent à accoucher aux USA

Plus d’une trentaine de perquisitions  ont été menées, hier à l’aube, dans des logements de la banlieue de Los Angeles  où seraient hébergées des Chinoises venues accoucher aux Etats-Unis pour que  leur enfant obtienne la nationalité américaine. Les perquisitions visaient des appartements situés dans les villes de  Rowland Heights, Walnut et Irvine où habitent des clientes du «tourisme  maternel» a affirmé l’Agence de l’immigration et des Douanes (ICE).  Ces sociétés proposent un forfait comprenant le voyage et l’hébergement à  des femmes enceintes étrangères qui cherchent à accoucher aux Etats-Unis pour  que leur enfant obtienne la nationalité américaine. Les perquisitions ont été menées dans le but de rassembler «davantage de  preuves de violation  de la loi, notamment fraude fiscale, trafic de visa ou  encore blanchiment d’argent». Selon l’agence ICE, le «tourisme maternel» concerne en majorité des  Chinoises qui payent un forfait de 15 000 à 50 000 dollars leur promettant l’obtention d’un numéro de sécurité sociale (qui équivaut à un document  d’identité aux Etats-Unis) ainsi qu’un passeport américain pour leur nouveau-né. Lorsque ces enfants deviennent majeurs ils peuvent demander des  visas pour leur famille restée à l’étranger, précise l’agence.

New York :  un appartement à 48,5 millions  de dollars

Un luxueux appartement comptant trois  pièces blindées en cas d’intrusion, un bar à shushis et 10 salles de bain, est à vendre 48,5 millions de dollars à New York, apparemment propriété de la  famille royale saoudienne. Le triplex de 975 m2 avec vue sur l’Hudson, dans le quartier d’Upper West  side, compte 20 pièces, dont quatre chambres, 10 salles de bain, deux  aquariums d’eau de mer encastrés dans le mur d’un salon, une salle de sport,  une autre de massage. Et reflet d’un immobilier de luxe new-yorkais où rien  n’est jamais trop beau, trop excentrique ou trop cher, il compte aussi une  salle ventilée pour fumer le cigare, un sauna et un jacuzzi, selon le descriptif du groupe immobilier Douglas Elliman. Il appartiendrait au prince saoudien Nawaf bin Sultan bin Abdulaziz  El Saud, par le biais d’une société lui appartenant, selon le Wall Street  Journal. Il a été conçu en réunissant six appartements. L’alcool est peut-être illégal en Arabie Saoudite, mais le descriptif  précise qu’un autre salon et son bar en marbre «invite à se détendre et  apprécier un cocktail en regardant le coucher du soleil». Un deuxième bar est situé à l’étage en dessous, dédié au sauna, jacuzzi, salle de sport, salle de billard, salon de coiffure etc.

Canada : un jeu vidéo pour traiter une maladie oculaire

Un jeu vidéo sur tablettes a été  développé pour traiter l’amblyopie, une pathologie du système visuel qui  affecte principalement les enfants, ont indiqué, hier, les deux sociétés à l’origine du divertissement thérapeutique. L’amblyologie correspond à une différence ou un décalage de la perception visuelle entre les yeux, nécessitant généralement pour la corriger le port d’un  bandeau sur un œil pour stimuler l’autre. Le jeu vidéo, «Dig Rush», a été mis au point par l’éditeur de jeux Ubisoft et Amblyotech, une société spécialisée dans les applications électroniques pour  les déficiences oculaires. Ce jeu, qui doit encore être approuvé par les autorités compétentes avant sa commercialisation, est basé sur une méthode brevetée exclusivement pour le  traitement de l’amblyopie. Le traitement de l’amblyologie, dont souffrent 3 % des enfants dans le monde, est généralement basé sur un renforcement de l’œil le plus faible. Avec le  jeu, le cerveau va faire fonctionner les deux yeux «grâce à la perception de contrastes de rouge et de bleu au travers de lunettes stéréoscopiques», ont expliqué les concepteurs.«Dig Rush» sera disponible sur des tablettes électroniques fournies par les professionnels de la santé.

Kinshasa : des robots agents pour réguler la circulation

Trois nouveaux robots destinées à réguler la circulation routière aux carrefours encombrés de la ville de Kinshasa ont été remis, hier, aux autorités de la République démocratique du Congo, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils ont pour noms : Tamuke, Mwaluke et Kisanga. Chaque  robot de 250 kg et de 2,50 m, doté de panneaux solaires, a coûté 27 500 dollars. Ils viennent s’ajouter aux deux prototypes déjà installés à Kinshasa depuis 2013, mais en sont «une version améliorée». Comment fonctionnent-ils ? Le robot lève les bras, comme le ferait un agent de la circulation humain, pour bloquer une voie et laisser passer les voitures sur  l’autre voie, avec son plastron qui passe du vert au rouge.«Le robot réagit beaucoup plus vite aux commandes. Bref, les composants électroniques sont beaucoup plus performants que la première génération de  machines», a expliqué à l’AFP l’ingénieur Thérèse Izay, chef de projet à Women’s  Technology.«Nous avons amélioré notre technologie» en ajoutant «des feux statiques au  niveau des cuisses», en plus de ceux qui sont sur le thorax, pour prendre le  relais en cas de panne, a souligné Mme Izay. En aluminium et conçus pour résister aux rigueurs du climat équatorial, ces  robots peuvent filmer les violations au code de la route grâce à des caméras de  surveillance, qui fonctionnent même si le robot est hors service.