Incidents de Ghardaïa : dix-huit personnes interpellées

Incidents de Ghardaïa : dix-huit personnes interpellées
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Dix-huit (18) personnes, présumées impliquées dans les échauffourées qu’a connues Ghardaïa depuis vendredi, ont été présentées, aujourd’hui, devant les instances judiciaires compétentes pour «attroupement, outrage et violence contre les forces de maintien de l’ordre», a appris dimanche, l’APS, d’une source judiciaire locale.

Parmi ces individus interpellés par les forces de l’ordre «en flagrant délit sur la voie publique lançant des pierres et autres projectiles», figurent des jeunes venus d’autres localités pour semer le trouble dans la vallée du M’zab, a précisé la même source.  Des échauffourées sporadiques, émaillées d’actes de vandalisme sur le mobilier urbain, de saccage et d’incendie de quelques habitations et véhicules, avaient éclaté vendredi dernier, entre groupes de jeunes et les forces de maintien de l’ordre déployées dans les différents quartiers de la ville. Les affrontements ont d’ailleurs repris, hier soir, de manière violente dans le quartier de Bab Haddad, à Ghardaïa, a appris TSA auprès de Khodir Babaz, membre de la Cellule de concertation et de suivi des événements de Ghardaïa. «Dans ce quartier où les affrontements se déroulent actuellement, l’éclairage public a été coupé», précise-t-il.

Peshawar : tous mes camarades de classe sont morts 

Les écoliers de Peshawar et  de tout le Pakistan sont retournés ce lundi, en classe, perturbés, pugnaces ou en  toute innocence, pour la première fois depuis le raid taliban qui a fait 150  morts dont 134 enfants en décembre dans une école de cette ville où la sécurité avait été renforcée, selon un  journaliste de l’AFP sur place.   Chaque personne entrant dans cet établissement scolaire doit dorénavant  passer à travers un détecteur de métal.    Malgré une sécurité renforcée, ce retour en classe restait difficile pour  Shahrukh Khan, 16 ans, blessé par balle à une jambe dans l’attaque de Peshawar.  «J’ai perdu 30 amis dans cette attaque: comment vais-je pouvoir prendre  place dans une classe vide, comment vais-je pouvoir regarder tous ces bancs  vides à mes côtés», a dit l’adolescent à l’AFP. «Mon cœur a été brisé. Tous  mes camarades de classe sont morts, mon cœur ne veut tout simplement pas  retourner à l’école», a-t-il ajouté. Les tout-petits sont retournés à l’école ou à la crèche en toute  innocence, sans avoir conscience de la tragédie de Peshawar,  certes, mais les plus grands,  eux, ont eu de sérieuses discussions avec leurs parents pour préparer cette  journée. Mon fils était terrifié, mais nous lui avons parlé, nous ne pouvons pas le  laisser emprisonné entre quatre murs à la maison, nous devons nous tenir debout  face aux extrémistes», a déclaré Muhammad Zahoor.

LG Algérie

Espagne : des avocats arrêtés 

Trois des avocats d’une trentaine de membres et dirigeants présumés de Batasuna ont été arrêtés peu avant l’ouverture, ce lundi matin, du procès de ce parti basque interdit, considéré comme la branche politique de l’ETA, a annoncé l’un des prévenus. Le ministère de l’Intérieur espagnol a, de son côté, annoncé dans un  communiqué «la détention de personnes  appartenant à différentes organisations soutenant le groupe terroriste ETA», dans différentes localités du Pays basque, de Navarre et à Madrid. Il a ajouté que l’opération était en cours et qu’il fournirait plus d’éléments dans la journée. Une trentaine de membres et dirigeants présumés de Batasuna -considérée  comme la branche politique de l’organisation séparatiste basque ETA et organisation interdite en Espagne et dissoute en France en 2013- doivent être jugés à partir de ce lundi près de Madrid, souvent dix ans après les faits.  La justice leur reproche des activités politiques au profit de l’ETA (Euskadi ta Askatasuna, Pays basque et liberté en langue basque). Créée sous la dictature franquiste en 1959, l’ETA est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes, tuées au nom de l’indépendance du Pays basque et de la Navarre. Elle n’a plus commis d’attentat en Espagne depuis 2009 et  a annoncé renoncer définitivement à la violence le 20 octobre 2011.

Alzheimer : vers un nouveau traitement à l’insuline ?

Régulièrement, les chercheurs trouvent de nouvelles pistes pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Cette fois, c’est une équipe du Wake Forest Baptist Medical Center (Etats-Unis) qui vient de mettre au point un spray nasal à base d’insuline, afin de réparer les dégâts causés par la maladie sur le cerveau. Pendant 21 jours, 60 patients ont reçu quoti-diennement par voie nasale une dose de 40 UI (0,4 ml) d’insuline détémir, une molécule artificielle aux effets plus durables que ceux de l’insuline naturelle. L’étude, parue dans la revue scientifique Journal of Alzheimer’s Disease, montre que les patients ainsi traités ont obtenu de meilleurs résultats aux tests de mémoire, et ont connu une amélioration significative de leurs capacités de mémorisation. «Cette étude montre le potentiel de l’insuline détémir pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, explique Suzanne Craft, principal auteur de l’étude. Cependant, des recherches supplémentaires restent nécessaires avant de pouvoir exploiter cette piste». Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on estime aujourd’hui à 35,6 millions le nombre de personnes dans le monde atteintes de démence. La maladie d’Alzheimer est impliquée dans 60 à 70 % des cas. Le nombre de nouveaux cas de démence par an est d’environ 7,7 millions. Le nombre total de personnes atteintes de démence devrait presque doubler tous les 20 ans.

Suisse : un pompier pyromane

Le sapeur-pompier volontaire est soupçonné d’être l’auteur de 15 incendies intentionnels, il est attendu au tribunal régional de Moutier dès ce lundi. Le suspect, un homme d’une vingtaine d’années, avait été arrêté en mars dernier au milieu de la nuit alors qu’il rentrait après une intervention du corps des sapeurs-pompiers de la Birse pour éteindre un incendie qu’il avait lui-même allumé. Cet incendiaire présumé a reconnu pour l’essentiel les faits. Le pyromane présumé doit répondre selon l’acte d’accusation de 15 incendies intentionnels et d’une tentative d’incendie intentionnel. Les faits sont survenus entre mai 2012 et février 2014. Le verdict est attendu jeudi procahin. L’accusé risque plusieurs années de prison. Près d’une vingtaine d’incendies suspects avaient frappé le village de Reconvilier (BE) et sa région entre 2012 et 2014. Cette série de sinistres avait créé un climat de psychose dans cette commune de 2 500 habitants même si personne n’avait été blessé. Les flammes avaient détruit des hangars et des locaux vides.

Egypte : la justice acquitte 26 hommes accusés de «débauche»

La justice égyptienne a acquitté ce lundi,  26 hommes accusés de «débauche» pour avoir organisé ou participé à des «orgies  homosexuelles» dans un hammam public, selon un journaliste de l’AFP présent au  tribunal. Les 26 hommes ont été interpellés le 7 décembre dans un hammam public du  quartier d’Azbakeya, dans le centre du Caire. Leur arrestation avait été filmée par une journaliste de télévision, qui s’était targuée d’avoir dénoncé  l’établissement à la police. A l’annonce du verdict par le tribunal correctionnel du Caire, les 26  hommes, placés dans le box grillagé des accusés, ont laissé éclater leur joie, criant «Dieu est grand».  «Enfin, un tribunal égyptien prononce un verdict conforme à la loi dans une  affaire de ce genre,» s’est félicité l’avocat de la défense, Ahmed Hossam. Parmi les prévenus se trouvent le propriétaire et quatre employés du  hammam, qui étaient jugés pour «administration d’un lieu de débauche». Les 21 autres étaient accusés de «débauche et d’attentat à la pudeur». Leur procès avait commencé le 21 décembre dernier. Si la loi égyptienne n’interdit pas formellement l’homosexualité, plusieurs  personnes ont été condamnées ces dernières années pour «débauche» dans des  procès qui ont défrayé la chronique.