Tout avait mal commencé mardi après-midi. Dès leur entrée dans l’avion, les passagers constatent que celui-ci est une « poubelle ». Comme le rapporte La Dépêche, le Boeing présente de nombreux signes de vétusté, notamment des traces de rouille au niveau des ailes et de la carlingue, et l’intérieur du cockpit est également très dégradé.
« Dès le décollage, nous avons ressenti de nombreuses secousses et de nombreux tremblements qui ne semblaient pas normaux et nous avons compris qu’il se passait quelque chose » témoigne un passager. Une femme restée dans l’aéroport explique même avoir vu au moment du décollage « une grosse boule de feu » au niveau d’une des ailes. L’avion fait demi-tour à 20 kilomètres de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. A bord, les passagers paniquent et ne comprennent pas les consignes de l’équipage, qui ne s’exprime qu’en anglais.
Une nuit à l’hôtel sans aucune information
De retour à l’aéroport, ils sont conduits dans une salle où ils passent trois heures sans aucune information, avant d’être transférés dans un hôtel dans la soirée. Ce n’est que mercredi dans l’après-midi, 20 heures après l’incident, qu’Aigle Azur décide d’affréter un autre appareil et en informe ses clients. L’avion décollera vers 18 heures, avec une heure de retard, et à moitié vide, de nombreux passagers ayant choisi, devant le manque d’informations dont ils disposaient, de payer un billet sur une autre compagnie à leurs frais.