Incendies : “l’État n’est pas resté les bras croisés” (Premier ministre)

Incendies : “l’État n’est pas resté les bras croisés” (Premier ministre)

Sur instruction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, s’est rendu ce jeudi 18 août à la wilaya d’El Tarf, pour s’enquérir des dégâts causés par les incendies.

Accompagné du ministre de l’Intérieur, Kamal Beldjoud, le Premier ministre a présenté les condoléances du Président Tebboune aux familles des victimes des feux de forêts. Ainsi que ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Lors de sa visite, Aïmene Benabderrahmane a constaté l’ampleur des dégâts causés par les feux ayant affecté la wilaya. De plus, il a assuré le soutien de l’État et la mobilisation des différents services avec tous leurs moyens humains et matériels pour venir à bout de ces incendies.

D’ailleurs, le Premier ministre a mis en avant les efforts de l’État dans le cadre de la prévention et de la lutte contre ce genre de phénomènes. Affirmant, par la même occasion, que l’État n’est pas resté les bras croisés et que les dispositifs sont actionnés pour répondre aux différents besoins qui se font ressentir à chaque fois.

De passage au niveau de la cellule de crise au siège de la Protection Civile de la wilaya d’El Tarf, le Premier ministre a estimé que le pourcentage de pertes humaines causées par les incendies est un drame national.

Concernant les pertes matérielles engendrées, le Premier ministre a affirmé que l’État prendra en charge les sinistrés des incendies. Notant, dans ce même sens, que le recensement est en cours en vue d’indemniser les victimes des feux.

Incendies à l’Est du pays : le Premier ministre évoque les facteurs climatiques

Par ailleurs, le Premier ministre a évoqué les facteurs ayant favorisé la propagation des flammes sur plusieurs hectares de forêts dans différentes wilayas du pays, notamment à l’Est. À l’instar des facteurs climatiques et la nature du couvert végétal dense dans la région.

En effet, Aïmene Benabderrahmane a indiqué que la vitesse des vents avait dépassé les 90 km/h, alors qu’en moyenne, elle varie entre 30 et 35 km/h, et c’est ce qui a attisé les flammes dans la région. D’après lui, malgré la mobilisation des différents moyens, les rafales de vent étaient très violents et avaient même contraint l’utilisation des hélicoptères et rendu encore plus difficile la mission de la Protection Civile.

De plus, le Premier ministre a rappelé la mise en place d’un dispositif de lutte contre les incendies au début de la saison estivale. Notant, toutefois, que tous les incendies s’étaient déclenchés au même moment dans la wilaya d’El Tarf et que l’envoi des renforts a été rapide.