Un incendie a détruit hier, une quarantaine d’étals au marché «14» dans la Basse-Casbah (Alger).
Plus que des cendres. Les étals noircis par la suie et les rideaux en fer ondulés par la force des flammes. C’est l’image qui s’est offerte en cette journée de repos hebdomadaire aux habitués des lieux. Un camion de la protection civile est là «afin de maintenir la surveillance du sinistre et éviter toute reprise de l’incendie», nous explique un agent en faction devant le marché. Ce dernier jouxtant celui de Lallahoum de Zoudj Ayoun (Alger) détruit en partie l’an dernier par un incendie, est à son tour ravagé par des flammes déclarées très tôt dans la matinée et dont l’origine serait un court circuit.
Les 44 étals sur les 250 existantes ont été réduites en cendre avec l’ensemble de la marchandise qu’elles contenaient. «L’évaluation la plus minime d’un étal de marchandises est de 70 millions de centimes car cette dernière provient de Turquie, de Syrie et non de Chine», affirme un commerçant. D’après nos interlocuteurs, un représentant de la daïra de Bab El Oued est venu leur rendre visite et leur a annoncé la prise en charge par son institution, de la réfection des rideaux et de la peinture. Suite à cet incendie, une délégation composée de trois commerçants sinistrés a été reçue par un responsable au niveau de l’APC de la Basse-Casbah.
Il leur a signifié que ce marché, propriété de l’APC, qui perçoit un loyer mensuel de 3000 DA par table, «est assuré et vous allez être reçus aujourd’hui au niveau de la wilaya d’Alger afin de trouver une solution à ce drame qui met dans l’embarras près de 500 personnes dont l’unique moyen de subsistance est ce marché». Une chose est certaine : le marché ne répond pas aux normes édictées et ne dispose d’aucune commodité.
Une situation décriée par les commerçants qui affirment avoir demandé l’entame de travaux de rénovation pour éviter en hiver « les infiltrations d’eaux de pluie qui perturbent et entravent le déroulement de l’activité commerciale », dira un autre commerçant.