Incendie à Annaba : un pompier mort et un autre blessé

Incendie à Annaba : un pompier mort et un autre blessé

Un incendie qui a ravagé un bidon ville dans la petite localité appelée Zemouriya, dans la commune d’El Hadjar, dans la wilaya de Annaba, a fait un mort et un blessé dans les rangs de la protection civile de la région. Le pompier décédé dans cet incendie a été tué suite à une électrocution, alors qu’il était en train de combattre les flammes.

En effet, le journal arabophone Al Khabar, qui a rapporté l’information, a indiqué que l’incident a eu lieu aujourd’hui dans l’après midi, alors que les deux agents étaient en train d’accomplir leur devoir dans un bidon ville dans la wilaya de Annaba qui se faisait dévorer par les flammes.

L’agent décédé a été électrocuté selon la même source qui précise que le défunt a succombé au violent choc électrique qu’il avait subi. Le pompier serait mort sur le coup. Le jeune Agent n’avait que 31 ans et il faisait partie des pompiers sapeurs de l’unité régionale d’intervention de Al Hadjar, dans la wilaya de Annaba.

En ce qui concerne l’autre pompier, ce dernier a subi des blessures au niveau de la main. Il a été transféré en urgence vers l’hôpital afin de recevoir les soins nécessaires.

Des sanctions contre 230 agents de la protection civile

Suite à une marche grandiose organisée par les agents de la protection civile dans la capitale Alger, le département du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales,  Kamel Beldjoud, a pris des mesures disciplinaires strictes à l’encontre de 230 agents de la protection civile qui étaient parmi les protestataires et les organisateurs.

Le ministère a indiqué que « ce mouvement de contestation, non fondé et soutenu par des parties rancunières à l’égard de l’Algérie et des agendas tendancieux, a coïncidé avec l’examen des revendications socioprofessionnelles des travailleurs de ce corps (…) Il porte atteinte à l’ordre public ainsi qu’à la stabilité du corps de la protection civile ».

IL est à rappeler que les manifestants ont été dispersés par les forces de l’ordre en utilisant le Gaz lacrymogène. Les protestataires réclamaient un « ajustement des heures de travail supplémentaires », l’« octroi de la prime de contagion » ainsi que « le versement de la prime de coronavirus promise par le président Tebboune ».