Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a inauguré, dimanche, un service de traumatologie et de chirurgie des os au Centre hospitalo-universitaire Frantz Fanon de Blida.
‘‘ Cette réalisation constitue une fierté non seulement pour le secteur de la santé à Blida, mais également pour tout le pays, eu égard à sa haute qualité et à sa dotation en technologie de pointe en matière de traitement des traumatismes ‘‘, a considéré M. Boudiaf dans son allocution prononcée en la circonstance devant les cadres et le personnel du secteur local de santé.
Le ministre a, à cet égard, fait observer que ‘‘ l’inauguration de ce joyau de la santé, doté d’équipements médicaux de pointe, est de nature à nous inciter à l’optimisme quant à l’avenir de la santé dans notre pays ‘‘.
S’exprimant sur le secteur de la santé, M. Boudiaf a souligné le caractère ‘‘ sensible ‘‘ de celui-ci et nécessitant, a-t-il dit, ‘‘ une attention particulière et la mise en place d’une stratégie pour le développer et lui permettre d’être à la hauteur des défis‘‘.
Pour atteindre cet objectif, le ministre a fait savoir que ‘‘ des instructions ont été données aux directeurs généraux du ministère pour privilégier le travail du terrain pour s’enquérir de la réalité des structures de santé et des préoccupations des malades‘‘.
Sur un autre registre, le ministre a rappelé qu’il a instruit les directeurs de wilaya de la santé de le tenir informé, deux mois avant la fin de chaque année, ‘‘ de tous les besoins en médicaments des hôpitaux ‘‘, relevant de leur compétence, en vue d’en permettre un approvisionnement régulier.
Dans ce contexte, le ministre a assuré ‘‘ qu’une solution a été trouvée, avec l’aide de l’Institut Pasteur, pour parer au manque de vaccins. ‘‘
Dans ses orientations, M. Boudiaf a insisté également sur ‘‘ l’humanisation ‘‘ des structures de la santé, en veillant, entre autres, au bon accueil des malades, à se conformer au port, par le personnel, de la tenue réglementaire, à éviter l’introduction des repas externes dans les enceintes d’hospitalisation des malades, sans manquer de veiller également à une bonne régulation des mouvements des visiteurs, dans le but de permettre aux malades d’y séjourner dans le calme et la tranquillité.