Inauguration du mégaprojet de transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset : L’effort récompensé

Inauguration du mégaprojet de transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset : L’effort récompensé
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Le Président Abdelaziz Bouteflika a effectué depuis l’une des visites de travail les plus fructueuses depuis que l’Algérie est entrée, voilà une dizaine d’années, dans la phase des grands défis.

L’un des défis majeurs dont tout le monde se rappelle avait été lancé, durant la mise en œuvre du dernier plan quinquennal, lorsque le Président Abdelaziz Bouteflika avait promis que l’eau arrivera dans la capitale du Hoggar quel qu’en soit le prix, quelles que soient les difficultés. Ceux, nombreux au départ, il faut le souligner, qui n’avaient pas cru, en toute honnêteté, au méga-projet du transfert de l’eau de In Salah vers Tam, à travers le terrain le plus accidenté et le climat le plus brûlant du pays, comprennent qu’en Algérie le concept de l’effort, de dépassement de soi, n’était pas une promesse en l’air. Car l’Algérie qui a amorcé sa relance économique en 2000 a les moyens de sa politique.



Les moyens financiers, certes, qu’elle n’a pas hésité à investir par centaines de millions de dollars pour donner satisfaction à une demande de base des populations de l’extrême Sud du pays. Mais mieux encore que les moyens financiers, c’est ce sens de la juste répartition de la richesse nationale, produit de l’effort, commun à tous les Algériens qui donne du sens à ce méga-projet. à un choix politique fondamental.

Transférer l’eau d’une région du pays à une autre est certainement le meilleur sens de la solidarité nationale qui est à la base même du projet de société en Algérie. Cette question , beaucoup de pays de la rive nord de la Méditerranée n’ont pas pu la trancher. Les habitants des régions sud de l’Espagne, en majorité semi-aride, attendent toujours la promesse faite voilà deux décennies, du transfert des eaux du fleuve Ebro, dans le nord. « J’ai ramené les troupes espagnoles d’Irak. comment ne pourrais-je pas vous ramener l’eau de l Ebro », dira, en mai 2004, le président Zapatero aux populations de Valence qui attendent toujours que soit honorée cette promesse. Bouteflika a tenu sa promesse. L’eau de In Salah est à Tam.

Juste émotion que nos confrères ont constaté chez Amine el Okal, qui étaient à l’aéroport de Tam, aux côtés des autorités locales, pour recevoir le Chef de l’Etat et lui exprimer toute la gratitude des populations du Hoggar. C’est un hommage mérité que le Président Bouteflika a reçu dans la capitale du nouveau pôle économique qui se met en place. Au programme du Président, il y a d’autres motifs de grande fierté. Le dernier tronçon de la transsaharienne Tam-In Guezzam, 450 km, est ouvert à la circulation automobile. En tout 3 h 30 de route contre une journée et une nuit de piste, auparavant. Voilà la nouvelle réalité dans l’extrême sud du pays où les populations ont, elles aussi bénéficié de programmes d’habitat des plus moderne, dans des bases de vie, avec toutes les commodités

Tam a donné, hier, un aperçu des défis que le pays a relevé et qui traduisent le capital confiance le plus évident dont jouit le Président auprès de l’Algérie profonde. Cette stabilité sociale, politique, économique et culturelle, cet accueil enthousiaste et sincère réservé au Président Bouteflika à Tam, est la meilleure réponse de l’Algérie profonde, aux choix politiques courageux, forts et qui ont été tenus depuis le premier mandat du Chef de l’Etat.

B. H.