Aujourd’hui, c’est la foire !
260 entreprises participeront à partir d’aujourd’hui à la 20ème foire de la production nationale qui se tiendra au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger. Créée en 1984, l’ensemble des secteurs de l’activité économique nationale seront représentés lors de ce rendez-vous, devenu au fil des années, un incontournable des manifestations économiques de la capitale.
Placée cette année sous le thème de la «Réhabilitation des capacités productives nationales et encouragement de l’investissement», la foire a permis de tout temps, de mettre en évidence, le progrès ou non des operateurs économiques algériens. C’est également une occasion pour les nouveaux opérateurs de se lancer dans la bataille de la production nationale -en s’exposant et en se positionnant- sur le marché national.
En effet, la foire leur offre un contacte privilégié avec le public et dont certains ont beaucoup profité. L’agroalimentaire, l’ameublement, la décoration, l’énergie, le BTPH, la mécanique, la sidérurgie, la métallurgie, les services, le textile, le cuir, et le prêt-à-porter, autant de secteurs qui créent de la valeur ajoutée et qui gagnent à connaître leur envol, à l’occasion des rencontres de ce type. D’ailleurs, au vu de l’importance de l’exposition, c’est le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaaboub, qui inaugurera la foire lors d’une visite qu’il effectuera ce matin à la Safex.
Ouverte de 11h00 du 18h00, la foire occupera un espace d’exposition de plus 6.700 m2. Des espaces dédiés à la vente publique sont également mis à la disposition des exposants, ce qui a eu l’habitude d’attirer les grosses foules durant les éditions précédentes. Le 20 décembre, une journée d’information sera organisée par l’Agence nationale pour la promotion et du développement (ANDI). Elle sera consacrée à la présentation du projet de la Bourse du partenariat lancée par l’ANDI. D’autres journées d’information et des communications seront animées dans le cadre de cette foire, pour soutenir les operateurs économiques qui, disent-ils, souffrent du manque d’encadrement.
H. Raouf