L’opération des forces spéciales de l’ANP se poursuit ce matin
– Le Conseil de sécurité de l’ONU condamne la prise d’otages : «C’est une attaque haineuse»
– L’Algérie est en guerre contre le terrorisme
– Le venin de France24
– Le wali d’Illizi, 16 janvier 2012 – 16 janvier 2013
72 heures après l’attaque d’un commando jihadiste contre le complexe gazier de In Amenas, et à l’heure où nous mettons sous presse la situation au Sud reste tendue.
L’opération des forces spéciales de l’ANP se poursuivait encore ce samedi matin sur le site gazier de Tiguentourine. Objectif : neutraliser le groupe terroriste qui détient encore des otages à l’intérieur dudit site. Quant à la ville de In Amenas, «elle est sous haute surveillance. Les habitants qui ne sont pas encore remis du choc vécu depuis mercredi dernier, se sont réveillés sur un impressionnant dispositif sécuritaire», selon plusieurs envoyés spéciaux. Ce dernier a fait état d’hélicoptères de l’ANP qui survolaient le ciel de la ville depuis les premières heures de la matinée. Par ailleurs, aux dires de l’envoyé spécial de la chaîne III, y compris l’hôpital de la ville est sous haute protection sécuritaire. «D’ailleurs l’accès dans l’enceinte de l’établissement sanitaire est interdit sauf pour les cas jugés très graves», a-t-il soutenu faisant remarquer que vers 0h30, sept ambulances font irruption dans l’hôpital sous une haute escorte sécuritaire. «Elles transportaient les corps de 10 personnes : un terroriste et neuf otages». Ainsi un bilan provisoire fait état pour l’heure de 12 otages et de 18 ravisseurs tués, et d’une centaine d’otages étrangers – sur 132 – libérés, ainsi que de 573 employés algériens. «Il n’y a pas de changement depuis hier, c’est toujours le statu quo», a déclaré une source sécuritaire, qui affirme que les attaquants islamistes seraient retranchés dans la salle des machines du complexe gazier. En fait, très peu d’informations «fiables» arrivent à se faire entendre, et la désinformation organisée par les groupes islamistes, via une certaine agence de presse mauritanienne, et reprises «brutalement» par certains médias occidentaux rajoute à la confusion. Cette agence s’est, en effet, étonnamment distinguée en devenant le porte-voix des ravisseurs.