Importations : les moutons brésiliens débarquent en Algérie

Importations : les moutons brésiliens débarquent en Algérie
Moutons

Mardi 19 août 2025, une annonce conjointe des ministères brésiliens des Affaires étrangères et de l’Agriculture a officialisé l’entrée prochaine de moutons vivants brésiliens sur le marché algérien.

Cette décision marque un tournant dans la coopération agricole entre les deux pays. Elle ouvre de nouvelles perspectives pour les éleveurs brésiliens tout en répondant à la demande croissante en Algérie.

Pour le Brésil, cette ouverture constitue « une opportunité commerciale, en particulier pour les exportateurs des régions du Nord et du Nord-Est. Où l’élevage ovin joue un rôle économique et social majeur, créant des emplois et favorisant le développement ».

Du côté algérien, l’accord permet de diversifier l’origine des moutons importés. Déjà venus de Roumanie et d’Espagne lors de l’Aïd El Adha 2025, pour pallier les coûts élevés des animaux locaux.

Algérie – Brésil : une relation commerciale en pleine croissance

Le Brésil considère l’Algérie comme un partenaire commercial stratégique. Les exportations agricoles brésiliennes vers le pays nord-africain sont passées de 1,3 milliard de dollars en 2021 à plus de 2,2 milliards en 2024. Cette progression reflète la montée en puissance des échanges bilatéraux. Notamment dans le secteur alimentaire et l’élevage.

Les importations brésiliennes depuis l’Algérie restent dominées par le pétrole. Ce produit représente à lui seul 340 millions de dollars des 413,8 millions de dollars importés au cours des quatre premiers mois de 2025. En baisse de 22 % par rapport à la même période de l’année précédente.

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Viennent ensuite les engrais, suivis du sel, du soufre, du ciment, de la chaux vive, des produits chimiques inorganiques, du verre et du liège.

En parallèle, les exportations du Brésil vers l’Algérie, évaluées à 802,5 millions de dollars sur la même période, se concentrent principalement sur les produits agricoles et alimentaires. Tels que le sucre, les graines oléagineuses, la viande, les céréales. Ainsi que les minerais et désormais les animaux vivants.

L’élevage ovin : un marché algérien en quête de diversification

L’introduction de moutons brésiliens sur le marché algérien intervient dans un contexte où la demande pour la fête de l’Aïd El Adha a déjà nécessité des importations de Roumanie et d’Espagne.

Les autorités espèrent ainsi stabiliser les prix et offrir un choix plus large aux consommateurs. Pour le secteur agricole brésilien, cet accord représente également une opportunité de renforcer sa présence dans une région où l’élevage ovin est à la fois un levier économique et social.

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En somme, avec ce nouvel accord, l’Algérie et le Brésil consolident leur coopération commerciale et agricole. Consolidant un partenariat qui ne cesse de se développer depuis plusieurs années.