Les pouvoirs publics s’apprêtent à revoir les mesures visant à réguler la circulation des importations et à les rendre plus efficaces. Un allégement de ces procédures et leur délais, tout en continuant à assurer la protection de la production afin de pouvoir assurer un approvisionnement suffisant du marché national.
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Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a recommandé la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers en cours et de faciliter l’importation de matériaux non manufacturés ou non produits localement. Le ministre a aussi évoqué le fait de libérer le processus d’importation des marchandises et des produits dont la production locale ne couvre pas le marché national.
Des instructions ont également été émises afin de faciliter la sortie des marchandises des opérateurs économiques depuis les ports et destinés aux usines. Ces mesures visent en particulier celles qui ont des licences d’importation et ne perturbant pas leurs intérêts. Elle facilitera les démarches administratives pour les concessionnaires économiques.
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Une concrétisation des opérations d’importation pour assurer l’approvisionnement de certaines matières comme la viande par exemple, est révélatrice des changements en ce qui concerne les mécanismes de gestion. On préfère un caractère administratif dans l’encadrement des marchés et contrôler le mouvement du commerce extérieur.
Des directives de la part du président de la république pour réduire les importations
Afin d’encourager la production locale et l’investissement étranger, les autorités algériennes veulent limiter les importations. C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait indiqué l’importance de travailler pour réduire la facture des importations sans provoquer de pénurie ou de crise sur les marchés.
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Au cours d’un conseil des ministres, le 20 février dernier, il a été noté que la réduction de la facture des importations « n’est pas à la portée de tous » et se fera en tenant compte de la disponibilité de la production nationale et non pas au détriment des besoins du citoyen.
Ces mesures visent à mettre fin au chaos de l’importation de matériaux dont le citoyen n’a pas besoin, une purification du secteur commercial et la réduction du phénomène de gonflement des factures, source de contrebande de devises fortes.