La facture des importations de blé poursuit sa tendance haussière durant les quatre premiers mois 2014. Elle s’élève à 780,73 millions de dollars, soit une hausse de 11,15%.
L’Algérie a importé 2, 411 millions de tonnes de blé (tendre et dur) durant les quatre premiers mois de l’année en cours pour un montant de 780,73 millions de dollars , contre 1,880 millions de tonnes durant la même période de comparaison avec une valeur de 702,41 millions dollars, soit une hausse de 28,24% en termes de volume et 11,15% en termes de valeur, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.
La facture des importations a été alourdie notamment par les achats en blé dur qui ont doublé durant ces quatre premiers mois de 2014 pour atteindre près de 225,08 millions dollars pour une quantité de 586.508 tonnes, en hausse de 58,12% en valeur, et ce, en dépit d’une légère baisse de moins 0,25% des importations du blé tendre qui ont dépassé 1,825 million de tonnes pour une valeur de 557,08 millions dollars.
La tendance haussière a été également enregistrée pour les importations du maïs, qui ont totalisé 299,05 millions de dollars pour une quantité de plus de 1.208 tonnes durant les quatre premiers mois de 2014, contre 230,7 millions de dollars avec une quantité de 744.254 tonnes à la même période en 2013, soit une hausse de 29,63% en valeur, ajoute le Cnis.
En revanche, les importations de l’orge ont enregistré baisse de 38,88% en valeur pour atteindre les 56,49 millions de dinars pour une quantité de près de 213 tonnes durant la même période de référence.
En 2013, les importations des céréales ont totalisé 3,16 milliards de dollars, contre 3,18 milliards de dollars à la même période en 2012, enregistrant un léger recul de moins de 0,62%. Pour ce qui est des besoins nationaux en céréales, ils sont estimés à environ 8 millions de tonnes par an, ce qui classe l’Algérie comme l’un des plus importants pays importateurs de céréales.
Pour rappel, la production céréalière a baissé à 49,1 millions de quintaux durant la campagne agricole 2012-2013, contre 51,3 millions de quintaux lors de la campagne 2011-2012, soit un repli de 2,2 millions de quintaux. Ce repli s’explique par la sécheresse qui avait touché les wilayas de l’Est du pays, d’où provient le gros de la récolte nationale céréalière, selon les professionnels de cette filière. Pour augmenter la production céréalière, l’Etat a décidé de soutenir les agriculteurs pour créer de nouveaux périmètres irrigués.
Lahcene. B