Le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations a lancé un appel à l’attention des opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation pour leur propre compte. Sont concernés les importateurs liés aux activités de gestion et/ou d’équipement, invités à mettre à jour leurs données afin de poursuivre leur enregistrement sur la plateforme numérique dédiée à la gestion et au suivi des opérations d’importation des matières premières.
Une mise à jour indispensable pour maintenir l’inscription
Dans un avis officiel, le ministère précise que cette démarche vise à assurer la continuité de l’inscription sur la plateforme numérique mise en place pour encadrer et suivre les flux d’importation. Les opérateurs concernés doivent impérativement compléter leurs informations afin d’éviter tout blocage administratif susceptible d’impacter leurs activités.
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Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie de modernisation des procédures et de numérisation des services liés au commerce extérieur, avec pour objectif une meilleure transparence et un suivi plus rigoureux des opérations d’importation.
Cas particulier des registres commerciaux antérieurs à 1999
Le ministère attire particulièrement l’attention des opérateurs économiques ayant créé leur registre de commerce en 1999 ou avant. Ces derniers sont tenus de se connecter à leurs comptes auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC) via la plateforme numérique SIDJILCOM.
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Ils devront y récupérer l’historique complet de la réimmatriculation, notamment la date de réimmatriculation, un élément jugé indispensable pour finaliser le processus d’inscription sur la plateforme de gestion des importations. Sans cette information, le dossier ne pourra pas être validé.
Procédure simplifiée pour les opérateurs enregistrés après 2000
En revanche, les opérateurs économiques enregistrés à partir de l’année 2000 bénéficient d’une procédure plus simple. Il leur suffit d’indiquer l’année de début d’activité, telle qu’elle figure sur leur registre de commerce actuel, sans être tenus de récupérer la date de réimmatriculation.
Cette distinction vise à tenir compte des évolutions administratives intervenues au fil des années dans la gestion des registres commerciaux.
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