Importation des voitures de moins de 5 ans : ce que proposent les députés

Importation des voitures de moins de 5 ans : ce que proposent les députés

Lors d’une récente réunion au siège du parlement, les députés ont proposé d’étendre l’autorisation d’importation de voitures d’occasion aux véhicules de moins de 5 ans (au lieu de 3 ans actuellement). Ils ont en outre ajouté que le citoyen ne pourra bénéficier de la mesure qu’une seule fois toutes les cinq années.

La proposition des députés est intervenue lors d’une réunion de la Commission des finances et du budget consacré à l’étude des dispositions du projet de la Loi de finances 2023. Lors de cette même réunion, les députés ont écouté l’exposé de l’Inspecteur général des services des Douanes algériennes, Mustapha Dahmane.

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Selon la déclaration d’Assemblée populaire nationale, les membres de la Commission des finances et du budget ont soulevé un certain nombre de préoccupations et d’interrogations autour de la question de l’importation de voitures d’occasion.

Les élus proposent d’autoriser l’importation de voitures d’occasion de moins de 5 ans

À cet égard, les députés ont suggéré d’étendre l’autorisation d’importation, qui entrera en vigueur à partir de janvier 2023, aux véhicules d’occasion de moins de 5 ans, au lieu de moins 3 ans. Ils proposent néanmoins, pour maintenir l’équilibre du marché automobile et éviter la déperdition de la devise, de limiter la mesure à une seule opération tous les cinq ans.

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Du reste, les élus de l’APN ont suggéré d’exonérer l’imploration de voitures usagées des droits de douane et de prévoir des dispositions spéciales pour l’importation de voitures destinées aux personnes aux besoins spécifiques.

Rappelons enfin que lors de la réunion du Conseil des ministres du dimanche 23 octobre, le président Tebboune a ordonné d’accélérer la reprise de l’importation des voitures en publiant le cahier des charges des concessionnaires dans « une semaine ». Il a aussi enjoint aux responsables de mettre fin aux « anciennes pratiques » qui portaient atteinte aux citoyens et au trésor public. Le chef de l’État a également insisté sur le bon déroulement de la relance des usines de montage avec « une vraie industrie automobile aux normes mondiales ».