Si le nouveau ministre de l’Industrie et des Mines ne s’est pas exprimé à l’APN sur l’octroi des licences et la définition du contingent des quotas à importer, et encore moins sur un échéancier pour relancer les importations, il n’en demeure pas moins que les concessionnaires commencent à ressentir le poids du manque à gagner pour l’exercice de l’année 2017. Mais aux dernières nouvelles, le Comité interministériel chargé de l’octroi des licences a fixé le contingent des véhicules neufs à importer à seulement 25 000 unités et les licences d’importation interviendront très prochainement.
En ce sens, notre source, a estimé que “d’aucun ne s’opposerait à la limitation des importations et la réduction des dépenses en devises. Mais à mon sens, il fallait réfléchir à des palliatifs pour subvenir aux besoins minimums des clients, notamment dans le segment de l’utilitaire qui paralyse toute l’activité commerciale et ouvre grand les portes à la spéculation sur le marché de l’occasion. On aurait aimé, à titre d’exemple, que le gouvernement laisse les opérateurs développer le créneau de la transformation en attendant que la production nationale réponde aux besoins du marché”.
