Importation de voitures en Algérie : de nouvelles dates dévoilées

Importation de voitures en Algérie : de nouvelles dates dévoilées

Après les dernières instructions du président de la République concernant l’importation automobile, le département ministériel en charge du dossier se penche d’ores et déjà sur la question. Des dates viennent d’être avancées concernant notamment le fameux cahier des charges.

Selon le Directeur des ressources humaines et des affaires juridiques auprès du ministère de l’Industrie Bachir Kechroud, le cahier des charges devant régir l’importation de voitures neuves sera fin prêt avant la fin du mois de mars de l’année prochaine.

Intervenant ce mardi sur les la chaine Echorouk TV, le même responsable affirme que cela intervient après les instructions du président de la République autour d’une révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés.

Pour rappel, le chef de l’État a insisté, lors du dernier Conseil des ministres, sur l’impératif de fournir un réseau de services après-vente, au niveau régional et dans les grandes villes, en tant que condition pour accepter les dossiers des concessionnaires.

Le ministre de l’Industrie s’exprime

De son côté, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar affirme, dans une déclaration rapportée par le même média, que le dossier de l’automobile connaîtra cette fois-ci une véritable percée, car la révision du cahier des charges ne prendra pas beaucoup de temps.

Dans une déclaration faite en marge de la clôture de la conférence nationale sur la relance industrielle, le premier responsable du secteur indique que le cahier des charges fixant les conditions de l’importation sera prêt vers le début de l’année prochaine.

Selon lui, tous les concessionnaires qui remplissent les conditions nécessaires et qui déposeront le dossier, à partir de janvier prochain, obtiendront directement les agréments dans les délais légaux. Les véhicules neufs seront donc disponibles dès l’entame de l’importation, précise-t-il encore.

Niant l’existence de toute entrave de l’opération le ministre affirme : « Au contraire, nous avons une volonté de gérer le dossier en fonction de ce qui servira en premier lieu l’économie nationale et le citoyen », soulignant que le plus important, c’est de « fournir des services après-vente ».

À ce propos, il a appelé les concessionnaires concernés à s’engager dans ce sens et fournir les garanties nécessaires et les services après-vente conformément aux instructions du président lors du dernier Conseil des ministres.