Importation des voitures moins de 3 ans : vers un déblocage imminent

Importation des voitures moins de 3 ans : vers un déblocage imminent

Le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar s’est exprimé à nouveau sur le dossier de l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans. La nouvelle annonce concerne le décret réglementaire qui devra être promulgué prochainement.

Après plusieurs mois de blocage, le dossier de l’importation des voitures de mois de 3 ans par les personnes physiques devra connaitre en fin un dénouement. En effet, le gouvernement est phase de préparation du décret devant fixer les modalités régissant cette activité.

Il s’agit, selon les dernières déclarations du ministre accordées au quotidien El Khabar, de la réglementation des « modalités de paiement » à l’acquisition afin « de lever tout soupçon sur la provenance des fonds ».

« Le décret ne requiert que quelques dispositions finales avant sa promulgation. Le début effectif l’importation de voitures de moins de 03 ans directement par le citoyen interviendra juste après la publication du décret sur le journal officiel », a précisé le ministre.

Les modalités de paiement proposées par le gouvernement

Pour ce qui est des modalités de paiement de ces véhicules importés de l’étranger, le ministre a fait état d’une proposition stipulant un virement bancaire à partir d’un compte ouvert dans une banque algérienne vers un compte ouvert dans une banque étrangère.

Cette transaction se fera « avec une transparence qui garantit la connaissance de la source et la destination de l’argent payé en devises », a encore souligné le même responsable.

Dans un autre volet, le premier responsable du secteur industriel a souligné que « le gouvernement compte adopter une nouvelle approche pour pousser l’industrie automobile locale, à condition que cette industrie ne soit pas orientée uniquement vers la consommation locale ».

À ce propos, il ajoute que la principale condition de l’exécutif consiste à « un investissement réel dans l’industrie automobile et l’intégration des usines implantées en Algérie dans les réseaux d’usines internationaux mis en place par ces constructeurs ».

Dans le même sillage, le ministre a indiqué que les constructeurs européens et asiatiques ont manifesté leur intérêt à investir effectivement dans l’industrie automobile en Algérie.