Importation de véhicules en Algérie : “Il y aura de nouvelles marques”

Importation de véhicules en Algérie : “Il y aura de nouvelles marques”

Le dossier de l’automobile est revenu aux devants de la scène médiatique après des années du gel des importations. Dernièrement, c’est le président Tebboune, à l’issue d’un conseil des ministres, qui s’est penché sur ce sujet, ordonnant la mise en place d’un nouveau cahier de charge.

Alors que certains sont optimistes, d’autres restent méfiants, et attendent la reprise effective des importations pour livrer leurs appréciations. Youcef Nebbache quant à lui, en sa qualité d’ancien président de l’Association des Concessionnaires Automobiles, s’est confié aujourd’hui au journal arabophone El Khabar.

Plusieurs marques vont faire leur entrée

Selon M. Nebbache, « plusieurs marques d’automobiles vont faire leur entrée sur le marché algérien« . Il indique qu’il y aura même des « nouvelles marques », qui vont aller à la conquête du consommateur algérien.

Bien qu’il ne souhaitait pas dévoiler les noms de ces marques, l’ancien président de l’Association des Concessionnaires Automobiles, a expliqué que la « majorité des marques seront françaises ».

« Il y aura aussi les marques chinoises, allemandes, et les coréennes également », ajoute le spécialiste qui précise « qu’il s’agit plus ou moins des mêmes marques qui constituent le marché algérien » avant le gel des importations. « Il y aura cependant de nouvelles marques qui vont faire leur entrée », souligne-t-il.

L’ancien président de l’Association des Concessionnaires Automobiles a tenu toutefois à souligner qu’il y a « une sorte d’hésitation », pour les concessionnaires devant les constructeurs automobiles. M. Nebbache déclare que « maintenant on a peur, on n’a plus fait de commandes ».

« Quand tu signes un contrat avec l’usine, et tu dis par exemple préparez-moi 5000 véhicules, puis tu te prépares puisqu’on te dit que le cahier de charges sera prêt dans un mois ou deux, puis on ne te donne pas l’agrément à la fin. Le constructeur ne va pas comprendre cela », déplore M. Nebbache. Le spécialiste explique qu’il y a des constructeurs qui ont coupé les ponts avec plusieurs concessionnaires algériens.