Importation de véhicules en Algérie : agrément pour 27 nouveaux concessionnaires

Importation de véhicules en Algérie : agrément pour 27 nouveaux concessionnaires

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a récemment abordé la question cruciale de l’industrie mécanique et de l’importation des véhicules lors de son intervention au forum d’El Moudjahid. Il a ainsi mis en lumière l’approche stratégique des pouvoirs publics envers ce secteur vital pour l’économie nationale.

En effet, Aoun a souligné que, malgré l’importance du véhicule dans la vie quotidienne, il ne représente pas une priorité absolue pour le pays. Il a partagé des données alarmantes sur les importations de véhicules depuis la mise en place du nouveau cahier des charges, mettant en évidence une réservation budgétaire significative de plus de 1,9 milliard de dollars en 2023 pour importer 180 000 véhicules.

Cependant, il a également évoqué les défis rencontrés, notamment les pratiques illégales de certains concessionnaires. Pour remédier à cela, une plateforme numérique de réclamations a été mise en place, témoignant de la volonté du gouvernement de garantir les droits des consommateurs. À ce jour, on compte l’enregistrement de plus de 20 000 réclamations, et avec la prise de mesures sévères à l’encontre des contrevenants, avec même la menace de retrait d’accréditation.

De plus, dans une perspective de réforme et de revitalisation du secteur, Aoun a révélé la délivrance de 27 accréditations en 2024, signe d’un engagement renouvelé envers l’industrie locale. Il a également abordé la question de la récupération par l’État de l’usine KIA à Batna, soulignant la réflexion en cours sur un nouveau modèle visant à stimuler l’industrie mécanique à travers la récupération et la relance des usines.

Potentiel de production de l’usine Fiat à Oran

Par ailleurs, en ce qui concerne l’usine Fiat à Oran, Aoun a mis en avant les capacités de production impressionnantes de cette infrastructure, capable de produire jusqu’à trois véhicules par heure. Cela témoigne de la volonté de l’Algérie de renforcer sa présence dans le secteur automobile en s’appuyant sur des partenariats solides avec des marques internationales renommées.

En conclusion, les déclarations du ministre Aoun soulignent l’importance stratégique de l’industrie mécanique pour l’économie algérienne et la détermination du gouvernement à promouvoir le développement de cette filière.