Importation de lait durant les onze premiers mois 2013, Légère baisse en valeur et en volume

Importation de lait durant les onze premiers mois 2013, Légère baisse en valeur et en volume
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La facture des importations de lait et de sucre a connu une légère baisse durant les onze premiers mois de 2013, comparativement avec la même période en 2012, a appris l’Éconews auprès des Douanes algériennes.

L’Algérie a importé moins des laits et produits laitiers. Ils passent de plus d’un milliard de dollars durant les onze mois de l’année 2012 à quelque 989 millions de dollars durant la même période de l’année 2013, ce qui présente une baisse de 3,59%.

Durant toute l’année 2012, la facture de lait a atteint, pour rappel, 1,19 milliard de dollars, contre 1,42 milliard en 2011.

Les derniers chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des douanes, révèlent également que la quantité de lait importée a reculé, de janvier à novembre, à 245 335 tonnes, contre 280 010 tonnes à la même période de 2012.

La poudre de lait qui représente plus de 99% des importations a enregistré aussi une baisse aussi bien en quantité qu’en valeur, passant de 273 171 tonnes pour une valeur de 998,5 millions de dollars, durant les onze premiers mois de 2012, à 263 792 tonnes pour une valeur de 983 millions de dollars à la même période en 2013.

En ce qui concerne le sucre, les douanes indiquent que la facture des importations de ce produit a baissé de 2,85%, passant de 880 millions de dollars en 2012 à 855 millions de dollars durant les onze premiers mois de 2013.

En revanche, les quantités importées ont enregistré une hausse pour s’établir à 1,70 millions de tonnes, contre 1,50 millions de tonnes durant les onze mois de 2012, a précisé le CNIS.

Afin d’encourager la production locale, l’Etat a mis en place un dispositif de développement de la production laitière nationale qui prévoit, entre autres, une prime de 4 DA/litre pour l’intégration du lait cru dans le processus de transformation, alors que les laiteries qui utilisent la totalité de leurs capacités pour la production du lait en sachet à partir du lait cru ont une prime de 7 DA/litre.

Ce dispositif prévoit également plusieurs mesures incitatives « importantes » au profit des éleveurs, des collecteurs, des transformateurs et récemment même des producteurs de certains aliments de bétail comme le maïs et la luzerne.

Mais dans les fait, ce dispositif n’a pas atteint les résultats escomptés du moment où des hausses vertigineuses ont été enregistrées sur la quasi majorité des prix des produits laitiers et dérivés, depuis le début de l’année. Les briques de lait se vendraient à 100 dinars soit une augmentation de plus de 20 dinars, alors que le lait en poudre, en boîte de 500g est passé de 280 dinars à 320 dinars.

Par Nassima Benarab