L’importation de blé durant les huit premiers mois de l’année 2012 a reculé de plus de 34 %, selon les chiffres communiqués par le Centre National de l’Informatique et des Statistiques (CNIS) des Douanes algériennes.
De 1,98 milliards de dollars à la même période en 2011, l’Algérie a importé pour 1,29 milliards de dollars de blé (tendre et dur) de janvier à août de cette année, reculant de plus de 34,6 %.
4 millions de tonnes de blé ont été importés en 2012 contre 5,9 millions de tonnes à la période de référence de 2011, soit une baisse de 22,9 %, selon la même source qui précise que les importations de blé dur ont atteint 980.026 tonnes pour 414,7 millions de dollars, alors que la dépense pour le blé tendre a dépassé de peu les 3 millions de tonnes pour une valeur de 881,6 millions de dollars.
L’annonce de l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) en juin dernier de ne pas procéder à l’importation de blé dur et d’orge, notamment en raison des prévisions exceptionnelles des récoltes, a été faite dans l’euphorie, selon le ministre de l’agriculture, Rachid Benaïssa qui estimait début septembre que ces importations visaient “à assurer la sécurité de l’approvisionnement du pays, ce sont des actions stratégiques structurées”.
Les prévisions de production étaient de 56 millions de quintaux avant qu’elles ne soient revues à la baisse à 52 millions de quintaux, soit un recul de 4 millions de quintaux qu’il fallait peut-être combler. D’ailleurs, l’Algérie n’a commencé à importer du blé que depuis juin dernier, les responsables du secteur étant rassuré par les prévisions exceptionnelles de cette année.
