Le montant des importations de céréales risque d’exploser pour cette année, notamment à cause des conditions climatiques peu favorables de ce type de produit agricole.
Ainsi, les importations de blé ont atteint, durant les cinq premiers mois de l’année en cours 970,66 millions de dollars contre 911,48 millions à la même période en 2013, en hausse de 6,47%, selon les douanes algériennes.
Les quantités de blé, tendre et dur, importées ont atteint 3,004 millions de tonnes contre 2,447 millions de tonnes durant la même période de comparaison. Soit une hausse de 22,7%.
Les importations de blé dur ont atteint 278,85 millions dollars pour une quantité 715.660 tonnes. Soit 35% de hausse en valeur, celles du blé tendre, par contre, ont dépassé, quant à elles, les 2,28 millions de tonnes pour une valeur de 691,81 millions dollars, soit une légère baisse de 1,86%.
En dépit de cette légère baisse, les importations du blé tendre continuent à alourdir la facture des importations céréalières du pays depuis janvier à mai. Au total, la facture des importations algériennes des céréales, blé, orge et maïs), durant les cinq premiers mois 2014, est estimée à 1,44 milliard de dollars contre 1,32 milliard dollars, à la même période de l’année écoulée. Un simple calcul relève une hausse de 9,04%, en valeur.
Pour rappel, en 2013, les importations des céréales ont totalisé 3,16 milliards de dollars, contre 3,18 milliards de dollars à la même période en 2012, enregistrant ainsi un léger recul estimé à 0,62%. Les besoins nationaux en céréales sont estimés annuellement à environ 8 millions de tonnes. Ce qui classe l’Algérie comme l’un des plus importants consommateurs à travers le monde.
Mahmoud. C