Imploration automobile Algérie : les nouvelles précisions d’Ait Ali

Imploration automobile Algérie : les nouvelles précisions d’Ait Ali

Le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali Braham s’est à nouveau exprimé ce samedi 13 février, à propos de l’importation automobile en Algérie, notamment la date du début effectif de l’opération.

Lors de son intervention au Forum du journal arabophone El Hiwar, le ministre a indiqué que son département n’est pas en mesure de définir une date pour le début de l’opération de l’importation des véhicules.

S’agissant des agréments d’importations, Ait Ali a précisé que ses services n’ont accordé aucun agrément pour le moment, mais seulement des autorisations provisoires. Une fois les agréments définitifs accordés, ils entameront leur activité, et seront entièrement chargés de l’opération, a-t-il encore expliqué.

S’exprimant sur la polémique autour du marché automobile national, le ministre de l’Industrie a estimé que « le rêve de pouvoir acquérir une voiture », constitue une menace pour l’économie nationale.

Priorité aux véhicules utilitaires

En réponse à une question à propos de ce « rêve », il estime qu’il y a des parties qui incitent les citoyens à pousser le pays à la faillite, en parlant de concrétisation de « ce rêve qui n’est même pas réel ».

Toujours à ce propos, il indique que « seulement 200 000 à 300 000 personnes veulent acquérir un véhicule, ce qui ne représente pas les 45 millions d’Algériens, qui ont d’autres rêves ».

Là encore, le premier responsable du secteur a ajouté que l’État accorde la priorité à l’importation des véhicules utilitaires et pas aux voitures touristiques.

Un projet de fabrication de bus électriques en Algérie

Sur la question de l’Industrie automobile, Ait Ali a annoncé l’existence d’un investissement d’un constructeur étranger pour la fabrication de bus électriques en Algérie. Il s’agit, selon le même intervenant, d’une industrie de bus électriques hybrides.

Concernant le financement de ce projet, le ministre de l’Industrie a ajouté que l’investisseur étranger en question, compte financer entièrement le projet, sans recourir à des crédits.