L’implication de l’université dans le programme national de développement professionnel continu des médecins généralistes est « indispensable pour améliorer la société de médecine de famille », ont souligné samedi des praticiens à l’issue du 4ème congrès de médecine générale, ouvert vendredi à Constantine.
La participation de l’université aux différentes étapes de ce programme de développement professionnel continu, depuis la préparation à la formation continue jusqu’à la structuration schématisée du développement professionnel continu, a été mise en avant par les participants à ce congrès placé sous le thème « le développement professionnel continu dans le monde arabe ».
L’université dispose des meilleurs pédagogues et d’experts en médecine de famille, d’où l’urgence de recourir aux établissements d’enseignement supérieur dispensant des « formations initiales très efficientes », ont considéré les participants à ce congrès qui se sont penchés particulièrement sur les mécanismes à mettre en œuvre pour « aguerrir » une société nationale de médecine de famille.
Mettant aussi l’accent sur l’urgence d’améliorer « davantage » les compétences professionnelles du médecin de famille à travers des formations médicales continues devant impliquer directement l’université, les participants à ce congrès ont également insisté sur « l’importance d’améliorer les conditions d’exercice des médecins généralistes ».
Le développement professionnel continu du médecin généraliste constitue un nouveau tournant dans le processus de la formation médicale continue, a-t-on rappelé, mettant l’accent sur l’impact économique de ce programme basé sur l’amélioration des conditions d’exercice de cette catégorie de médecin tout en perfectionnant leur rendement.
Organisé par la Société algérienne de médecine générale (SAMG), ce congrès à réuni des spécialistes de sept (7) pays arabes, en plus d’experts de différentes wilayas du pays. Une dizaine de workshops consacrés, entre autres, à la recherche, à la sécurité des soins, et à l’expertise judiciaire en médecine générale ont été animés à cette occasion.