Le chanteur Réda Sika comparaîtra le 1er décembre prochain devant le tribunal criminel d’Alger au même titre que 12 autres prévenus pour l’affaire de trafic de drogue(cocaïne).
Selon l’arrêt du renvoi de la chambre d’accusation de la Cour d’Alger, Réda Sika qui remplissait la fonction de steward à Air Algérie comme la plupart des autres accusés sur ce dossier, profitait de cette qualité pour pouvoir acheminer lors de ses voyages à Bamako (Mali) et en Espagne différentes quantités de cocaïne pour le compte de l’accusé principal dans cette affaire, à savoir le dénommé Farssi Abdennour, un trafiquant de drogue notoire.
Dans le cadre de l’instruction qui avait éclaté en 2011, Farssi Abdennour avait reconnuavoir recruté en 2008 un groupe de stewards parmi lesquels figurait Réda Sika pour lui apporter des quantités plus ou moins importantes de cocaïne depuis Bamako et l’Espagne.
Mais le chanteur Réda Sika avait nié tout au long de l’instruction judiciaire, les faits qui lui ont été reprochés, reconnaissant cependant avoir consommé de temps en temps de la drogue sans pour autant la commercialiser ou la transporter.
Pour rappel, les circonstances de l’affaire remontent à 2011 après que les services de sécurité d’Alger eurent été informés de “l’existence à Alger d’un réseau international spécialisé dans le trafic de cocaïne provenant de Bamako et d’Espagne.
Il s’est avéré, après les informations reçues, que le réseau dirigé par l’accusé Farssi Abdennour, avait chargé un groupe de stewards travaillant à Air Algérie d’acheminer cette drogue.
Les services de sécurité sont parvenus le 2 octobre 2011 à arrêter l’un des stewards à l’aéroport Houari-Boumediene venant de Bamako “en ayant en sa possession une quantité de cocaïne pure”, avant d’interpeller les autres accusés dont certains acheminaient de la drogue à partir de Bamako ou d’Espagne pour la remettre à des personnes qui se chargeront, ensuite, soit de la commercialiser dans la capitale ou de la revendre au détail à des toxicomanes.