Après plusieurs jours à quai, le navire « Jean Nicoli » de Corsica Linea a finalement quitté le port d’Alger, mettant fin à une période d’immobilisation qui avait perturbé le calendrier de la compagnie française.
Arrivé dans la capitale algérienne dans la matinée du 12 novembre 2025, le ferry a été immédiatement soumis à un contrôle rigoureux des autorités maritimes algériennes. Pour mener cette inspection, une équipe du Bureau Veritas a été mobilisée aux côtés des services portuaires locaux.
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Le « Jean Nicoli » est resté bloqué pendant quatre jours, week-end compris, avant d’obtenir l’autorisation de reprendre la mer le dimanche 16 novembre en fin d’après-midi, à destination de Marseille. Selon le site spécialisé Le Marin, cette rétention a entraîné plusieurs perturbations dans les rotations de Corsica Linea. La traversée Sète–Béjaïa prévue le 13 novembre a été annulée, tout comme celle Béjaïa–Marseille, programmée pour le 14 novembre.
Le ferry « Jean Nicoli » reprend la mer après quatre jours d’immobilisation à Alger
Pour limiter l’impact sur les passagers, la compagnie a dû réorganiser certaines de ses liaisons. Ainsi, le voyage Marseille–Tunis initialement prévu le 15 novembre a été reporté au lendemain, et assuré par le navire Vizzavona en remplacement du « Jean Nicoli ». Après son départ d’Alger, le ferry reprendra progressivement son calendrier habituel. Une traversée Alger–Marseille est déjà annoncée pour le 19 novembre à 9 h, en remplacement du trajet initialement prévu vers Sète.
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Le navire est arrivé à Marseille le lundi 17 novembre, dans l’après-midi. D’autres rotations sont prévues dans le mois, notamment un départ Marseille–Alger le 25 novembre, suivi d’un retour vers Sète le 26 novembre.
Cette immobilisation intervient dans un contexte où les contrôles dans les ports méditerranéens se sont intensifiés. Le ferry « Tassili II » d’Algérie Ferries a lui aussi récemment regagné Alger après avoir été retenu par les services maritimes de Marseille.
Le « Jean Nicoli » quitte Alger après inspection
La Direction interrégionale de la mer Méditerranée avait ordonné la rétention du « Tassili II » dès le 13 octobre 2025, l’armateur public ayant mis près d’un mois pour satisfaire les exigences des inspecteurs du Mémorandum de Paris, conformément aux normes de sécurité maritime internationales.
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Pour Corsica Linea, ces événements rappellent la complexité de la navigation en Méditerranée, où les inspections et les réglementations peuvent provoquer des perturbations importantes pour les compagnies et les passagers. Si la reprise des traversées marque un retour à la normale pour le « Jean Nicoli », elle souligne également la vigilance accrue des autorités portuaires dans la région, visant à garantir la sécurité des navires et des passagers.
