«Cette proposition s’inspire d’une partie des propositions faites par la France», a-t-il dit. «Il est normal qu’il y ait une répartition du nombre des demandeurs d’asile entre les différents pays de l’Union européenne», a ajouté Bernard Cazeneuve.
Le président de la Commission européenne déçu par les résultats du Conseil européen de fin avril dernier sur l’afflux de migrants en provenance du bassin méditerranéen, a plaidé pour la mise en place de quotas de demandeurs d’asile pour soulager la charge de pays comme l’Italie ou la Grèce.
«On ne peut pas laisser aux seuls soins des seuls Etats membres directement concernés la gestion de la relocalisation des réfugiés. Il s’agit de solidarité partagée», a-t-il dit. Cette politique de quotas fera partie des propositions que la Commission présentera dans le cadre d’une stratégie globale pour les migrations. D’après le document de travail, la répartition tiendrait compte du PIB, de la population, du taux de chômage et du nombre de demandeurs d’asile déjà volontairement pris en charge. Ce serait un système temporaire, face à l’urgence, en application de l’article 78-3 du traité de Lisbonne.