Immigration Algérie – France: Zemmour évoque le « grand remplacement »

Immigration Algérie – France: Zemmour évoque le « grand remplacement »

Lors d’une visite, de deux jours, de la capitale Alger, de la part de la première ministre française, Elisabeth Borne, plusieurs axes ont été évoqués entre les deux pays. Dont celui portant sur la question de l’immigration. En effet, la locatrice de Matignon a fait état, dans la lignée de la déclaration d’Alger, « d’échanges visant à organiser et à encadrer la circulation des personnes entre l’Algérie et la France.

Pour rappel, le mois de septembre 2021, le gouvernement français a décidé de réduire le nombre de visas. Depuis, l’octroi de ce document a beaucoup fait du bruit et a suscité de nombreuses questions. Et plusieurs voix, sur le territoire français, se sont élevées, invitant les autorités concernées à revoir cette décision.

Cependant, malgré l’absence de toute déclaration officielle dans ce dossier, l’extrême droite française considère qu’Élisabeth Borne s’engager, lors de sa visite à Alger, de faciliter la circulation des Algériens entre les deux pays.

Zemmour craint-il l’arrivée massive des Algériens en France ?

C’est visiblement ce que pensent deux représentants de l’extrême droite française. En effet, par le biais d’un tweet publié le lendemain de la vise d’Elisabeth borne à Alger. Eric Zemmour a fait part de ses craintes vis-à-vis la facilitation des mouvements des personnes entre l’Algérie et la France. Et considère que la première ministre française est la seule à trouver cette mobilité compliquée. Pour Zemmour,  » le gouvernement continue à organiser le Grand Remplacement » conclut-il dans son tweet.

Cependant, Eric Zemmour n’est pas le seul, de l’extrême droite, à partager ce point de vue. Jordan Bardella n’a visiblement pas apprécié le discours d’Elisabeth Borne concernant la question de l’immigration. « Pour les amis d’Emmanuel Macron, l’immigration n’est pas un problème, c’est un projet, qu’ils imposent aux Français » a-t-il écrit sur Twitter, le 11 octobre dernier.

Il faut dire que les propos de ces deux hommes politiques illustrent la crainte d’une arrivée massive des Algériens en France.