Ils souhaitent toujours un printemps arabe en Algérie, Le jeu trouble des Américains

Ils souhaitent toujours un printemps arabe en Algérie,  Le jeu trouble des Américains
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L’Algérie a déjà connu son printemps arabe durant la décennie noireCes manoeuvres machiavéliques visent à «l’instauration du nouvel ordre mondial» qui donnera aux USA les pleins pouvoirs sur toutes les richesses du monde.

Dans un entretien accordé à un site d’information «Sada El Baled», le président de l’Union arabe des organisations des droits de l’homme, Mohamed Abdel Monïm, souligne que «l’Algérie est dans le viseur des services secrets américains». L’interlocuteur précise qu’un complot se dessine contre l’Algérie pour la déstabiliser aussi bien sur le plan économique que sécuritaire, en manipulant des activistes de la société civile. Cet avertissement n’est certes pas une nouveauté mais demeure d’actualité dans la mesure où l’Algérie est confrontée à des mouvements de protestations. De nombreux observateurs estiment que les instigateurs de certains de ces mouvements sous-traitent pour un agenda étranger.

Le prétexte, «l’exploitation du gaz de schiste». C’est dire en un mot que des forces internes et surtout externes cherchent tant bien que mal à basculer le pays vers un futur horrible en créant des tensions entre le gouvernement et le peuple selon une mise en scène inespérée des évènements douloureux en Syrie. Autrement dit, investir dans un printemps présumé arabe en Algérie. Ces manoeuvres machiavéliques visent à «l’instauration du nouvel ordre mondial» qui donnera aux USA les pleins pouvoirs sur toutes les richesses du monde.

Le processus de déstabilisation avait déjà commencé par Ghardaïa où le Maroc a joué un rôle principal, pour s’étendre à In Salah et Ouargla, aujourd’hui. Certes, l’histoire a su démontrer que l’Algérie a toujours contourné et évité les menaces étrangères, mais étant encore un pays non aligné, l’Algérie reste un obstacle contre les manoeuvres des USA. Le président de l’Uaodh, indexe néanmoins des organisations, comme Amnisty International et Human Watch Rights qui travaillent de concert avec la CIA.

Selon lui, ces organisations sont à l’origine des tentatives de déstabilisation de l’Algérie, un pays qui est, à son sens, un exemple dans l’émergence de la liberté d’expression, des droits de l’homme et de la démocratie. Mohamed Abdel Monïm a annoncé dans son intervention une visite dans un cadre officiel d’une délégation de son organisation prochainement à l’Algérie.

LG Algérie

Une visite qui va permettre de dissiper les brumes sur ce qui se prépare et d’établir un rapport précis sur la situation dans notre pays, d’autant plus que le gouvernement a été accusé par plusieurs organismes non gouvernementaux étrangers, comme ceux cités plus haut, d’exercer une pression pour geler la progression des libertés en Algérie. En 2013, la chef du Parti des travailleurs algériens, Louisa Hanoune avait clairement déclaré à Annaba, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, qu’ «une société américaine privée recrute des jeunes Algériens résidant en Tunisie pour les utiliser dans le prochain épisode du printemps arabe prévu bientôt en Algérie».

Elle ne manquera pas lors de cette même occasion de confirmer «la présence d’autres organisations non-gouvernementales appartenant au service de renseignements américains qui oeuvrent pour la déstabilisation de l’Algérie, profitant des conditions socio-économiques difficiles des régions du sud de l’Algérie où l’on assiste à l’effervescence de slogans étranges appelant à la sécession du sud de l’Algérie». L’Algérie se retrouve aujourd’hui dans la même situation avec une chute dans les prix du pétrole qui n’a pas été sans conséquence sur le développement, mais surtout avec les manifestations au Sud, notamment à In Salah à cause de l’exploitation du gaz de schiste. Deux facteurs qui font basculer les donnes dans l’intérêt de l’ennemi afin d’être cultivés comme un prétexte pour allumer le feu de l’instabilité en Algérie.