Ils sont utilisés dans la fabrication de bombes artisanales :29 tonnes d’engrais agricoles saisies à Bordj Bou Arréridj

Ils sont utilisés dans la fabrication de bombes artisanales :29 tonnes d’engrais agricoles saisies à Bordj Bou Arréridj
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Le colonel Abdelkader El Arabi, commandant du groupement de la wilaya de Bordj Bou Arréridj de la Gendarmerie nationale, a annoncé que durant les sept premiers mois de l’année en cours ses services ont saisi 29 tonnes d’engrais agricoles

et près de 4 kilogrammes de mercure, deux produits pouvant être utilisés dans la fabrication de bombes artisanales s’ils tombaient entre les mains des terroristes.

Le groupement de la wilaya de Bordj Bou Arréridj a enregistré, au cours des sept premiers mois de l’année en cours, neuf affaires liées aux armes et aux explosifs, ajoute le colonel Abdelkader El Arabi.

La wilaya de Bordj Bou Arréridj a été ciblée par les éléments du GSPC en perpétrant des attentats à Mansoura, entre autres, où des bombes de fabrication artisanale ont été placées et actionnées à distance pour exploser au passage des gendarmes assurant l’escorte de travailleurs étrangers dont des Chinois.

Au cours des années 1990, le GIA utilisait des engrais agricoles pour perpétrer des attentats à l’explosif dans des lieux publics faisant des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés.

Cette organisation terroriste a été imitée par son «digne» descendant, le GSPC, qui utilise les mêmes procédés ayant pour unique but de faire le maximum de victimes parmi les innocents et, par là, tenter de maintenir la terreur.

Le législateur algérien a élaboré une loi obligeant les agriculteurs de se munir d’une autorisation pour l’achat de ces matières, afin d’éviter que celles-ci ne tombent entre les mains des terroristes.

Cette situation est presque la même que celle connue pour l’extraction et la vente de mines antipersonnel datant de l’époque coloniale et enfouies par l’armée française le long des lignes Challe et Maurice.

«Au cours de tempêtes ou autres pluies, nombre de ces mines antipersonnel remontent au sol. Elles sont récupérées par des personnes qui les vendent et, parfois, tombent entre les mains de terroristes du GSPC qui les utilisent pour la TNT qu’elles contiennent. Chaque mine antipersonnel contient environ 2,5 kilogrammes de TNT», selon une source sécuritaire.