Ils sont la principale cause de mortalité en Algérie, les accidents de la route ont tué 4540 personnes en 2013

Ils sont la principale cause de mortalité en Algérie, les accidents de la route ont tué 4540 personnes en 2013

«Les accidents de la circulation demeurent la première cause de mortalité en Algérie avec 4540 personnes tuées sur nos routes en 2013», a indiqué hier à Alger Djamel Khelifa, responsable du département de la sécurité routière à la gendarmerie nationale.

L’excès de vitesse, le non-respect de la signalisation ainsi que l’utilisation du téléphone au volant sont les principales causes qui provoquent les accidents de la route les plus fréquents, a-t-il fait savoir lors d’une conférence débat intitulée «Accidents de la route en Algérie, causes et solutions». Cette rencontre a été l’occasion de dénoncer les comportements inappropriés de certains chauffeurs qui provoquent des accidents de la route particulièrement graves.

Le même responsable a précisé que le facteur humain vient en tête des facteurs responsables de 89% de cas d’accidents de la route, particulièrement pour les personnes âgées entre 25 et 34 ans. A ce propos, il a lancé un appel pour plus de sensibilisation à l’adresse des automobilistes, dont une grande partie fait preuve d’inconscience sur la route. «La tranche des jeunes est, on ne peut le nier, pointée du doigt. Il y a de l’inconscience», fera observer le conférencier.

C’est vrai qu’on a l’impression de voir certains jeunes conduire leurs voitures comme s’il s’agissait d’une console de jeux. Il est nécessaire de revoir très sérieusement la formation du conducteur à qui il faut inculquer avant tout le respect du code de la route en lui inculquant un comportement civique exemplaire».

Il a fait savoir, par ailleurs, que le parc automobile en Algérie connaît une augmentation de plus de 400 000 véhicules par an», estime M. Khelifa. Il a, dans ce contexte, souligné que la gendarmerie nationale assure la sécurité de 85% des réseaux routiers. «Nos équipes font leur maximum pour assurer la sécurité routière à travers tout le territoire national», dira-t-il. Pour sa part, M. Chawki Bououne, commissaire à la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), préconise un dispositif juridique très

strict pour faire appliquer les lois de conduite.

«Les conducteurs ne respectent pas le code de la route et considèrent les policiers comme des ennemis en défiant les lois», a-t-il martelé.

A cet effet, il a appelé au renforcement du contrôle routier par l’installation de radars pour les contrôles de vitesse ainsi que la prévention régulière contre les accidents routiers par des campagnes de sensibilisation, notamment en utilisant les moyens de communication modernes qui peuvent concourir à dissuader les chauffards.

F. A.