Ils sont de plus en plus gros: Les rats dansent dans les rues d’Oran

Ils sont de plus en plus gros: Les rats dansent dans les rues d’Oran
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Plusieurs quartiers d’Oran sont en proie à la prolifération des rats, constatet- on ces derniers temps, situation qui ne manque pas d’inquiéter grandement les habitants, perplexes devant la corpulence imposante de ces rongeurs. Dans certains quartiers, cette prolifération est plus importante que d’autres.

Ainsi des habitants de St Antoine, Bd Mascara, El Derb, El Hamri, mais également le centre-ville se plaignent de cette présence aussi désagréable que nocive. Ces habitants craignent beaucoup pour leur santé surtout lorsqu’ils gardent en tête le passé chaotique que la ville d’Oran a avec les rats. «Vous verriez la taille de ces rongeurs, elle donne des frissons dans le dos. Ces rats sont de plus en plus gros et prennent de plus en plus leurs aises parmi nous», dira un homme âgé, habitant à El Hamri. Et comme cet habitant, ils sont nombreux à se plaindre de cette présence dont les conséquences peuvent être très fâcheuses pour la santé publique.

Ces derniers redoublent donc d’ingéniosité pour trouver le moyen le plus efficace qui permettre leur éradication. Les quincailliers ne démentent pas et diront que les produits anti-rats s’écoulent très facilement et ce, tout au long de l’année. Pour sa part, la responsable du service de désinfection relevant de la commune d’Oran, Mme Djemaï, a tenu à préciser: «L’opération de dératisation se fait continuellement. Ceci étant dit, son efficacité ne semble pas faire ses preuves, vu que le rat ne consomme pas le raticide censé le tuer en 72 heures. Ce rongeur est tellement gavé par la nourriture qui provient des déchets ménagers largement mis à sa disposition, qu’il n’a même pas besoin d’aller vers le raticide, un produit de dernière génération.» Notre interlocutrice poursuivra encore: «Par ailleurs, si l’on veut éradiquer les rats, il faut les affamer.

Or, tant que ce rongeur trouve de la nourriture à sa disposition, son éradication devient mission impossible.» A Oran, de nombreux habitants sont connus pour leur non-respect des horaires de ramassage des ordures, c’est donc l’incivisme qui est pointé du doigt. L’étalage du pain rassis en plein soleil ou son dépôt dans un coin de rue est également source de prolifération des rats. Ces derniers trouvent leur festin dans les ordures entreposées en pleine rue durant plusieurs heures et arrivent à se multiplier comme des lapins. Mais aujourd’hui, c’est bel et bien leur taille dite impressionnante qui inquiète les Oranais. «De nos jours, même en faisant du bruit pour le faire fuir, le rat ne semble plus impressionné», ironisera un citoyen habitant à Saint Antoine.

Belouzaa Adjila