Ils sont à l’origine de bon nombre d’accidents de la route, Les deux-roues dans le collimateur de la police

Ils sont à l’origine de bon nombre d’accidents de la route, Les deux-roues dans le collimateur de la police

Les services de sécurité publique auprès de la sûreté de wilaya d’Oran ont procédé depuis le début de cette année à la mise en fourrière de plus de 950 motocyclettes.

Ce chiffre reflète la volonté affichée par la police, pour la lutte contre les dangers causés par l’irresponsabilité de certains motards, qui ignorant les mesures de sécurité rudimentaires qu’impose ce genre de moyen de transport, mettent constamment en péril d’abord leur propre vie mais aussi celle des autres usagers de la route.



Dans le même contexte apprend-on des mêmes services, l’année dernière a vu la mise en fourrière de 1.377 deux roues pour divers motifs.

La pratique de ce moyen de locomotion fait de plus en plus d’adeptes notamment dans les grandes agglomérations, chose qui n’est pas interdite bien évidemment, toutefois ce qui inquiète au plus haut point les citoyens comme les pouvoirs publics, reste tout de même l’utilisation, pas toujours conforme, de ces motos par leurs propriétaires.

Ces derniers qui ne voient pas toujours en leurs engins un simple moyen de transport comme les autres, mais plutôt des machines de compétition ou même des jouets. C’est pour ces raisons et par manque de culture, des deux-roues dans notre pays feront de ces derniers un cauchemar des routes.

Selon les statistiques de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), plus de 650 accidents dans les quels étaient impliquées directement des motocyclettes, ont été enregistrés à travers le territoire national, 90% des victimes de ces accidents ne portaient pas de casque, encore moins d’équipements qui devaient protéger les genoux et les coudes.

Ce qui représente un taux approximatif de 10% du total des accidents de la circulation constatés par les mêmes services.

Ainsi, les motards exposent gravement leur vie au danger réel et imminent, sachant que les motos se sont forgé la mauvaise réputation du non-respect de la vitesse réglementaire, le non-respect du sens opposé à la circulation, les dépassements et les manœuvres dangereuses, le non-respect du stop et de la priorité, le défaut de maîtrise et le changement de direction sans signalisation.

Notons par ailleurs qu’un autre problème se pose qui est l’absence d’école spécialisée, de moniteurs qualifiés et de circuit qui fait défaut. En effet, beaucoup de motards ont appris à conduire une moto seuls ou avec l’aide d’un ami. L’absence d’école spécialisée, de moniteurs qualifiés et de circuit fait défaut.

S. Messaoudi