Ils seront associés pour la première fois Feghouli-Boudebouz-Kadir pour déverrouiller la défense malienne

Ils seront associés pour la première fois Feghouli-Boudebouz-Kadir pour déverrouiller la défense malienne

Si Vahid Halilhodzic compte aligner un seul attaquant ce soir, Islam Slimani, pour ce qui est du milieu de terrain offensif c’est un vrai trio choc qui devrait entamer cette rencontre. Il sera composé de Sofiane Feghouli, Fouad Kadir et Ryad Boudebouz qui seront associés pour la première fois d’entrée de jeu dans un match.

Ces trois joueurs ont eu à jouer ensemble durant huit minutes en Gambie à Banjul après l’incorporation du Sochalien à la 82’ à la place de Karim Matmour. C’est pour dire que c’est un milieu de terrain royal en plus de Lacen et de Guedioura qui aura la tâche de faire face et de rivaliser avec les Keita et consorts. Trois éléments très techniques, vifs, souvent décisifs mais aussi assez efficaces face aux buts à l’image de Feghouli contre la Gambie et le Rwanda ou même Kadir qui fait souvent preuve d’opportunisme dans la surface de réparation. Boudebouz, quant à lui, très adroit dans les coups de pied arrêtés ou même à l’approche des 18 mètres comme son but inscrit en amical face à la Tunisie, pourrait lui aussi poser beaucoup de problèmes aux Maliens. C’est pour dire que le Bosniaque compte beaucoup sur le génie et la complicité de ces trois joueurs pour faire la différence et surtout déverrouiller cette défense et un milieu de terrain bien en place composés de très bons joueurs. Au vu de l’adversaire du jour, il est clair que Halilhodzic ne va pas jouer l’attaque à outrance et ouvrir le jeu comme il le fait habituellement car il sait pertinemment que la moindre petite faute sera payée cash. Mais en titularisant trois éléments à caractère aussi offensif au milieu de terrain, il est clair que nos capés n’hésiteront pas à monter pour porter le danger devant à chaque fois qu’ils auront l’occasion de le faire d’autant plus que le mot d’ordre aujourd’hui sera la victoire malgré des conditions climatiques qui ne sont pas des plus favorables, à savoir la chaleur et l’humidité.
A. H. A.



 
Boudebouz : «Ce serait vraiment dommage de rater ce match»
l Dans une brève déclaration à son arrivée à l’aéroport d’Ouagadougou, Ryad Boudebouz indiquera : «Ce serait vraiment dommage de rater cette rencontre après avoir montré de belles dispositions lors des deux précédentes rencontres (victoire sur le Niger et le Rwanda, ndlr).» Boudebouz, qui n’a pas beaucoup joué avec la sélection nationale dans des pays chauds d’Afrique, ajoutera : «Effectivement, ce sera peut-être ma première titularisation dans un match en Afrique. Néanmoins, ne vous inquiétez pas pour moi, je m’adapterai au climat.» Le talentueux milieu offensif des Verts sera sans doute aligné dans le onze de départ.
Lors de l’ultime séance, hier soir : Halilhodzic exige de la vitesse, un décalage sur le côté et de l’efficacité face aux buts
C’est à 19h heure, locale, 20 h heure algérienne qu’a débuté la séance d’entraînement après que les Maliens aient quitté la pelouse. Les Verts ont commencé avec un échauffement de 15 minutes. Deux groupes de joueurs composaient deux cercles pour effectuer une passe à dix avec un joueur au milieu afin d’intercepter le ballon. Un jeu qui avait aussi pour but de décompresser le groupe puisque Bougherra et ses coéquipiers se sont beaucoup amusés durant cet échauffement plus ou moins tranquille.
Après cela, c’est Céryl Moine qui prend les commandes en poursuivant l’échauffement avec des exercices et des ateliers où les joueurs ont beaucoup travaillé leurs accélérations. Ces exercices ont duré une dizaine de minutes. Juste après, Vahid Halilhodzic entre en scène et dirige l’entraînement. Le premier atelier mis en place par le Bosniaque consistait à faire travailler les passes sur une surface assez réduite. Intercepter le ballon de la droite, pivoter et passer du pied gauche. L’objectif était de faire fonctionner les automatismes de passes instantanés dès que les Verts ont le ballon. Suite à cela, Halilhodzic met en place et fait la démonstration pour un autre exercice. Cette fois, une passe à trois avec un décalage sur le côté enchaîné par un centre dans la surface de réparation. Un exercice où le coach national exige de la vitesse, un bon coup d’œil avant le centre mais surtout une grande efficacité face aux buts. Avant la fin de la séance, halilhofzic programme un petit match d’application avec deux équipes plus au moins équilibrées puisqu’on a pu retrouver Medjani, Bouzid, Benmoussa, Soudani, Kadir, Djebbour, Bouazza et Guedioura dans la même équipe. Cette opposition où le sélectionneur national n’a pas eu à beaucoup intervenir a duré une vingtaine de minutes. Après cela, les joueurs ont effectué une séance d’étirement mais qui a dû être écourtée en raison de l’heure passée autorisée par la réglementation FIFA.
A. H. A.
Raouraoua taquine le commissaire au match
Avant le début de la séance d’entraînement des Verts hier, Raouraoua visiblement décontracté n’a pas manqué de taquiner l’officier sécurité et coordinateur de la CAF, à savoir le Camerounais Abel, ce dernier était sur la main courante, avant que Raouraoua ne lui demande, en plaisantant, de monter dans les tribunes, soit le genre de remarques, voire d’ordres qu’un officier comme lui donne d’habitude pendant une rencontre pour qu’il n y ait pas d’étrangers sur le terrain.
Comme d’hab’, le coach a demandé aux joueurs de déplacer les bois
Même à Ouagadougou, Vahid n’a pas changé ses habitudes, il a demandé hier à la fi de la séance d’entraînement à tous ses joueurs de porter les petits bois qu’ils ont utilisés pour s’entraîner pour les mettre sur la main courante, un exercice qui fait à chaque fois rire les joueurs.
Pas plus d’une heure d’entraînement
Avant l’extinction des projecteurs, l’officier camerounais présent au stade et à la fin de l’heure réglementaire permise par la FIFA a insisté pour que l’EN quitte le terrain, il a voulu appliquer les lois à la règle, pour lui il n’était pas question de dépasser les délais autorisés.
Les Maliens ont acheté 4 heures d’éclairage
En plus des deux heures durant lesquelles les deux teams se sont entraînées hier, la Femafoot a acheté 4 heures d’éclairage pour le match d’aujourd’hui, heureusement pour Kolado Cissé qu’il ne s’agit pas d’un match de coupe.
L’Algérie voulait s’entraîner à 18h, le Mali a dit non
On se souvient qu’en 2010, il y a eu un petit problème entre les sélections algérienne et malienne en plein milieu de la CAN à cause d’une séance d’entraînement. Cet épisode s’est de nouveau reproduit, cette fois à Ouagadougou, puisque l’EN a demandé, à travers ses représentants lors de la réunion technique qui a eu lieu hier matin à l’hôtel Splendide, QG des arbitres du match, à ce qu’elle s’entraîne hier à 18h, c’est-à-dire une heure en avance sur l’heure prévue, mais les responsables de la sélection malienne se sont catégoriquement opposés à la requête des Algériens, ils ont maintenu leur entraînement à 17h, et le nôtre à l’heure du match. Un refus qui peut être expliqué par le début d’une guerre psychologique qui n’aura aucun effet, puisque c’est le terrain qui tranchera à la fin. Espérons qu’il y aura au minimum le même score qu’en 2010.
Les Maliens ont ouvert leur séance un quart d’heure seulement aux journalistes
Afin d’apporter les derniers réglages à son dispositif, l’entraîneur malien a fait exprès d’instaurer hier le huis clos, il n’a laissé les portes ouvertes aux journalistes que durant un quart d’heure avant de leur demander de quitter les lieux.
Une fin d’entraînement dans le noir
La Fédération malienne de football qui a choisi de recevoir l’Algérie à Ouagadougou a dû payer deux heures d’éclairage pour permettre aux Aigles puis aux Fennecs de s’entraîner la veille du match. Si les Maliens se sont entraînés normalement, les Verts et dès la fin de la seconde heure, qui était la leur, ont dû arrêter l’entraînement plus tôt que prévu à cause de la coupure de l’éclairage du stade, la direction de ce dernier n’a pas ajouté la moindre minute, ce qui a fait marrer les joueurs qui ont longtemps rigolé, Soudani était d’ailleurs le plus bruyant d’entre eux, puisqu’il s’est mis à parler avec un accent africain.