La sécheresse qui a frappé partiellement cette saison la région de Aïn Témouchent, ses régions sud où les grandes cultures sont sérieusement menacées, n’a pas laissé impassibles les agriculteurs.
Face au spectre d’un sinistre programmé, ces derniers ont interpellé les responsables des secteurs concernés de leur accorder au moins la possibilité de rééchelonner leurs dettes contractées dans le cadre du crédit Rfig (système de financement du secteur agricole et de ses activités annexes). Une doléance a déjà été adressée au secrétaire général de l’UNPA (Union des paysans algériens) lors d’une récente rencontre ayant regroupé les représentants des fellahs à Zéralda.
Les fellahs, rappelons-le, ont subi d’énormes pertes dans la production de céréales, particulièrement dans la région de M’lata, considérée, à l’époque, comme le grenier de la wilaya. Les agriculteurs gardent l’espoir de voir cette revendication prise en considération par les pouvoirs publics. Encore faudra-t-il que cette zone agricole soit déclarée officiellement sinistrée.