| Les vétérinaires ont entamé hier une grève de trois jours, organisée par le Syndicat national des vétérinaires qui revendique de meilleures conditions socioprofessionnelles. | Le début de cette grève nationale s’est déjà fait ressentir dans plusieurs villes, notamment à Sidi Bel Abbès où on a constaté, hier, l’absence des viandes rouge et blanche sur le marché. Les doléances des syndicalistes concernent notamment l’organigramme des services vétérinaires, la prime de transport et d’habillement conformément au statut des médecins vétérinaires spécialistes, et les moyens nécessaires pour l’accomplissement de leurs missions.
Le SG du SNVEAP, le docteur Mokhtar Bouhenna, coordinateur régional, membre du bureau national et membre du bureau national chargé de la communication, a indiqué qu’une rupture totale d’abattage au niveau de l’abattoir de la wilaya a été relevée durant ces deux jours de grève, à l’exception, souligne-t-on, de l’abattage d’urgence, ce qui va ouvrir grandes les portes à l’abattage clandestin. Au niveau local, la grève qui a été observée par les 26 vétérinaires de Sidi Bel Abbès prendra fin aujourd’hui.
Yasmina Zegreb, vétérinaire gréviste à Béjaïa, a réagi en déclarant : «Notre ministère veut apporter du nouveau au secteur pour l’amélioration du service, ce que nous appelons l’assurance qualité, mais il faut un accompagnement en moyens comme, par exemple, la mise à notre disposition de véhicules pour nos déplacements afin que nous puissions accomplir notre mission convenablement. Selon elle, le taux de suivi de cette grève de trois jours a atteint 97% au niveau de la wilaya de Béjaïa. Le service minimum a été assuré.
Salima D. et Riad M.
